La mentalité sépare bien des sportifs et Patrick Beverley l’explique mieux que personne. Il a beau avoir une grande bouche, il excelle dans son domaine comme peu le font : le hustle.
Patrick Beverley est le genre de joueur que tout le monde rêve d’avoir. Avec Paul George et Kawhi Leonard en défense, ils forment le trio parfait. Sans pour autant être un véritable stoppeur défensif, le pitbull des Clippers peut changer un match à lui tout seul grâce à ses efforts défensifs. Harceler le porteur du ballon, provoquer des pertes de balle pendant un momentum ou encore son trashtalking, de bien des manières, Patrick Beverley a un rôle important dans son équipe. Mais comment un joueur peut-il défendre autant d’adversaires différents ? Le numéro 2 de Los Angeles a son petit secret et durant le podcast sur Whistle Sports’ « Work From Home« , il le délivre :
« Je traite tout le monde de la même façon », a déclaré Beverley. « Chaque équipe que je joue, je les joue comme nous jouions à Golden State quand ils avaient Kevin Durant. Chaque meneur de jeu que je joue, je joue Steph Curry. Chaque arrière que je joue, je joue James Harden. Tous les postes 3 que je joue, je joue LeBron et KD. «
Ce ne sont que des paroles et sans doute que ses haters se moqueront, mais s’il y en a bien un qui assume ses paroles, c’est bien lui. Son parcours a aussi joué sur sa carrière NBA et cette mentalité de winner. Après sa suspension en NCAA, il a dû jouer en europe pour se refaire une santé. Là encore, il est sous-estimé en n’étant choisi qu’en 42ème position de la draft 2009. Pourtant, il ne passera toujours aucune seconde en NBA et retourne en europe pendant 3 ans, avant de trouver une place dans la ligue américaine, plus particulièrement à Houston en 2013. Il ne quittera plus jamais la NBA dans son rôle de chien de garde qu’il n’abandonnera pas.