Nicolas Batum doit être dans son mood day en rejoignant le soleil de Los Angeles. Le français débarque chez les Clippers dans une équipe de gangsters et très bavarde, tout le contraire de Nico. Batman tentera d’apporter sa bienveillance. Pour la première fois de sa carrière, il peut jouer le titre et ce n’est pas rien.
L’aventure s’arrête ainsi pour Nicolas Batum en caroline du nord et on va pas le plaindre, lui qui touchera encore 27 millions de dollars de son contrat de Charlotte. Surtout l’ailier ne jouait plus ou presque plus. Quand il arrive aux Hornets pour la saison 2015-2016, il est dans son « prime ». Il tournera à 15 points par match et réussira à être le solide acolyte de Kemba Walker. Michael Jordan voit en lui un crack en lui filant un contrat onéreux. Un peu trop pour un joueur en-dessous du statut de star mais pas pour autant un rôle-player. Les Hornets se retrouvent coincés puisqu’ils décident d’utiliser de moins en moins leur numéro 5 jusqu’à finalement le couper.
Nicolas Batum has signed his contract with the Los Angeles Clippers, sources tell @TheAthleticNBA @Stadium.
— Shams Charania (@ShamsCharania) December 2, 2020
Nicolas Batum débarque ainsi dans une équipe qui est pour le moins à l’opposé de sa personnalité sur un terrain. Plutôt discret, voire même un peu trop, c’est bien loin des Paul George, Patrick Beverley et consorts qui adorent parler pour ne rien dire. Justement, Batum pourrait être ce catalyseur mais reste à savoir quel est son vrai niveau et surtout le rôle qui lui sera confié. On a pas vu un Batum à son « VRAI » niveau depuis 3 saisons, sans doute démotivé par les résultats et aussi décisions de son ancienne direction. Peut être que son mindset sera différent pour un nouveau départ, c’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Les Clippers ont fait un recrutement pour le moins bizarre. Ils ont tardé à se renforcer pendant que leurs « rivaux » ont été agressifs dès le 1er jour de la free agency. Toujours candidat au titre, Tyronn Lue a un training camp décisif pour la suite de la saison et on espère qu’à l’image de ses joueurs, il sera revanchard après une terrible désillusion lors des derniers playoffs. L’arrivée de Nicolas Batum permettra aussi à un niveau plus chauvin pour les médias TV français, de parler d’une équipe telle que les Clippers. Une grande ville pareille, il risque de bien s’occuper par rapport à Charlotte. Dommage pour les Lakers…