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Officiel : Michael Beasley rejoint LeBron James à Los Angeles ! Les Lakers deviennent officiellement un cirque !

Source photo : Deadspin

Lors d’une free-agency, ce sont les grosses signatures qui font le plus parler. Logique. Cette année, ce sont avant tout LeBron James et DeMarcus Cousins qui ont fait les gros titres. Pour ce qui est des signatures drôles en revanche, la palme revient encore aux Lakers.

Signer LeBron James, c’était une bonne idée, une excellente idée même de la part de Magic Johnson. Sauf qu’après ce bon coup, le front office des Lakers a probablement trop fêté l’arrivée du King, constat logique quand on voit le recrutement qui a suivi… D’abord JaVale McGee, le roi du Shaqtin a foul. Puis Lance Stephenson, nul autre que l’un des plus gros poisons que LeBron ait affronté, à coup de soufflements dans l’oreille, flops, accrochages etc. Puis Rajon Rondo, le mec fier de poser à côté d’une fan arborant un tee shirt « LeBron James is a bitch » !

 

Après tout ça, il était normal de penser que les Lakers allaient enfin arrêter la plaisanterie. Eh ben non ! Désormais c’est Michael Beasley qui rejoint la franchise pour un an et 3.5 millions de dollars. Laissé libre par les Knicks après une jolie saison (13.2 points en 22 minutes), le plus gros fumeur de spliffs de la NBA a donc décidé de rejoindre la cour de récré que devient Los Angeles. On parle de l’auto-proclamé « joueur préféré de ton joueur préféré », celui qui oublie de rendre les Porsche qu’il loue, qui est capable de prendre 6 fautes en 10 minutes ou encore de caresser la jambe de son coéquipier au lieu de la sienne (oui-oui). Bref, les anecdotes sur le terrain et en dehors risquent de fuser aux Lakers avec cette escouade de tarés.

Sportivement, l’ajout de Michael Beasley est loin d’être mauvais. Scoreur né, il sait à peu près marquer de n’importe quelle façon, que ce soit en isolation, dos au panier, à mi-distance, en pénétrations et…à 3-points ! Quelque chose qui manquait globalement dans l’effectif Angelino. Il pourra apporter son expérience, mais il lui faudra surtout faire preuve d’une vraie régularité et d’un réel sérieux. Avec des concurrents jeunes et motivés comme Kyle Kuzma, son temps de jeu pourrait diminuer s’il active trop souvent le mode YOLO comme il sait si bien le faire.

D’un point de vue compétitivité, on a encore du mal à deviner vers où se dirige cette équipe des Lakers, bien qu’on compte sur Luke Walton, Magic Johnson et LeBron James pour obtenir des résultats intéressants. Par contre d’un point de vue anecdotes savoureuses et situations grotesques, le casting est royal : 82 matchs immanquables… au minimum !
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