Drôle de paroles choisies de la part de Nicolas Batum pour intervenir concernant son choix de carrière. Il semble en vouloir aux gens qui le croient cramés, or le débat éternel se dirigeait vers son état d’esprit. Il a une occasion de pouvoir se rattraper de ses dernières saisons ratées.
Quel sera le rôle de Nicolas Batum ? Telle est la question. Il change complètement de cadre de vie et cela lui permettra d’avoir un second souffle dans sa carrière, pour oublier définitivement Charlotte qui ne lui a pas réussi récemment. Transformer sa vie peut être un mal pour un bien. Le français n’a en tout cas pas apprécié les critiques vis à vis de sa réputation lors de ses deux dernières saisons. Ca tombe bien pour lui, on a toujours vu un Nicolas Batum meilleur quand il sortait de ses gonds. Comme le rapporte le site du Parisien, Nico en avait gros sur la patate, notamment contre les français, qui ont selon lui, été injustes sur la façon de le juger :
« On a pu croire, surtout en France, que j’étais fini. Mais quand l’info de la fin de mon aventure aux Hornets est tombée, je me suis rendu compte que ma cote était encore très très élevée. On a décidé de parler avec six équipes, alors que la liste était bien plus longue. »
Les Clippers ont une sale réputation de loosers mais ce choix reste le plus compréhensible. Parmi les équipes qui jouent vraiment le titre, seuls les Clippers, Lakers et Nets se détachent. Plus vers un rôle de 10ème homme ? Vraie rotation derrière les deux ailiers scoreurs ? « Batman » a l’opportunité de gagner sa place, après avoir été coupé sèchement par les Hornets, qui ont décidé d’étaler sa dernière année de contrat sur les 3 prochaines saisons, preuve qu’ils voulaient vraiment s’en débarrasser en misant sur la jeunesse. L’ancien joueur de Portland veut en tout cas prouver sa valeur et il insiste éperdument sur le sujet :
« Pourquoi, après avoir passé deux dernières années difficiles, toute la NBA m’a appelé, dix minutes après m’être fait virer des Hornets ? Pourquoi? Il doit y avoir une raison! »
Nicolas Batum sait qu’il a été surpayé et l’assume complètement. Il pense que les fans des Hornets l’ont jugé sur l’ensemble de sa carrière. Ces derniers ont bien le droit d’être déçus pour un joueur qui frôlait les 30 millions de dollars par an. Ils ont vu en lui un ailier capable de suppléer Kemba Walker quand le contrat a été signé, un rôle beaucoup trop grand pour les épaules de Nicolas Batum. Il a donc l’opportunité de prouver aux sceptiques que leurs doutes ne sont pas fondés mais le combat semble être devenu très personnel. La vérité du terrain parlera ou non en sa faveur.
Sur le poste d’ailier shooteur, seul Marcus Morris a de l’expérience derrière le duo. Nicolas Batum a peut être l’occasion de se faire une place, surtout avec sa vision de jeu. Ca tombe bien, le playmaking est une réelle faiblesse de L.A. Après avoir été bavard en ce début de saison, il faut assumer dorénavant.
L’image de la nuit : c’est pas un run mais un marathon, Cleveland State se prend un 40 à 0…