La question est de savoir si Mike D’Antoni va faire de lui un 6ème homme ou un starter. Pour l’instant, le cinq de départ lui convient bien et dans le système de Houston, il est comme un poisson dans l’eau.
On est les premiers à vanner Melo mais en même temps le bougre le cherchait. Puis les phrases bateaux « c’est la pré-saison, après il va se déchirer », il faudra très vite oublier. Un peu comme les « James Harden et Chris Paul ne vont jamais s’entendre ». Carmelo Anthony est très bon dans l’attitude, ce qui n’était pas le cas au Thunder. Que ce soit en dehors ou sur les terrains.
Le numéro 7 des Rockets a été sensationnel et ce n’est pas vraiment une surprise. Lors de la saison passée, il a planté 42% à 3 points, lorsqu’il était seul. Un super pourcentage au shoot, surtout qu’avec Billy Donovan, les positions ouvertes ne devaient pas arrivées toutes les secondes, vu la pauvreté de son schéma offensif. Avec des playmakers comme CP3 et James Harden, le joueur peut shooter comme il le veut et autant qu’il le souhaite. Hormis une perte de balle, lorsqu’il se retrouvait sur Vic Oladipo sur un switch, aucune chose n’est à déplorer : 16 points, 5 rebonds et 66% à 3 points.
Le meilleur passage des Rockets coïncide avec le petit test de Mike D’Antoni. Ce fut lorsqu’il a mis Melo au poste 5. Offensivement, ça a fini sur un 15-0 mais surtout, Turner n’a jamais pu défendre sur l’ailier au large. En défense, Carmelo s’en est bien tiré, avec le système défensif de Houston, qui consiste à switch sur chaque écran.
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Maintenant, la pré-saison sert à faire des tests et Mike D’Antoni va devoir choisir. 6ème homme ou starting five ? Carmelo Anthony sait qu’il n’a plus à tenir le ballon comme auparavant. Il doit se contenter de shooter à 3 points, avec les caviars qu’on va lui balancer. Jouer ses post-up, quand il aura l’avantage physique mais rien de plus. Le mettre dans le 5 de départ avec P.J et Clint, semble être le choix le plus évident avec un froncourt qui sera clinquant.
Le mettre dans la second unit, au profit d’Eric Gordon, consisterait pour lui à prendre plus de responsabilités. Un rôle qui lui irait peut être individuellement mais dont le collectif en pâtirait. Lui filer la gonfle à chaque possession, cela viendrait à détruire le jeu des Rockets. En mettant Eric Gordon, Houston aurait un vrai manieur de ballon capable de faire participer toute l’équipe, ce que ne peut pas fait Carmelo Anthony. Un gentil casse tête pour D’Antoni, qui doit être quand même heureux que sa nouvelle recrue s’adapte aussi bien.