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Le match symbolique de l’inconstance des Pistons : une première mi-temps parfaite avant de presque perdre une avance de 24 points…

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C’était sans doute le match le moins attractif de la soirée. Detroit – Orlando n’aura pas soulever les foules et c’était le moment de voir les forces et les faiblesses des hommes de Stan Van Gundy.

Difficile de savoir si l’équipe de Stan Van Gundy est une bonne équipe comme peut l’être Indiana, ou une équipe médiocre comme l’est Orlando. Il y a beaucoup d’inconstance depuis le début de saison. Un énorme départ et par la suite, du moins bien et dans tous les compartiments du jeu, lorsqu’on évoque le match d’hier soir. En général, le manque de confiance survient uniquement en attaque, ce n’est pas le cas pour les Pistons. La défense, les rebonds, les shoots, les handshakes. Tout semble être fait avec moins de motivation, d’insité et la rencontre d’hier soir en est la preuve concrète.
Detroit commence fort le match avec 60 points en première mi-temps, 36 dans le 1er quart-temps et en égalisant le record à 3 points (17/34). Tout le monde score à foison et croit qu’il n’y a plus match à la fin du 3ème quart-temps. La deuxième mi-temps est cataclysmique avec 67 points encaissés ! Seulement 18 points inscrits dans la dernière période et alors qu’il y avait +24, l’avance va fondre comme neige au soleil !

Il reste donc 6.41 minutes à jouer et c’est le début de l’explosion inter-planétaire de Detroit qui n’a toujours pas de public. Oubliant de couvrir à 3 points, les joueurs du Orlando Magic s’en donne à cœur joie. De D.J Augustin à Jonathon Simmons en passant par Nikola Vucevic, tout le monde fait swish ! A une minute et 26 secondes, l’écart ne sera plus de 5 points et Stan Van Gundy n’a pas le choix que de prendre un temps-mort, sans oublier de s’arracher les cheveux par la même occasion.
Tobias Harris mettra finalement tout le monde d’accord mais le mal est profond. Après être sorti de la crise, Detroit ne peut pas se permettre de faire ce genre de match ! C’était Orlando en face et sans leur manque de respect, quel aurait été la fin s’il y avait eu une équipe de gros calibre ? La constance, voilà ce que doit travailler Van Gundy. L’équipe est solidaire, a de bonnes qualités, il faut juste que le mental suive !

Côté statistiques, Reggie Bullock lâche 20 points (record en carrière) et 6 joueurs de Detroit dépasseront les 10 points. A Orlando, à noter le très gros match de Marion Henzoja, qui tape aussi son record en carrière (28 points).

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