On l’avait dit hier, Jayson Tatum se fiche éperdument des matchs de classement, ce qui l’intéressait, c’est de gagner les 8 matchs pour bien commencer les Playoffs. Et ça tombe bien, puisque du haut de ses 5 points et d’une défaite 119-112 face à Milwaukee, le contrat n’est déjà plus rempli. Et justement, en parlant de cette défaite, Marcus Smart en a profité pour régler ses comptes avec l’arbitrage.
Shit, here we go again. Une nouvelle fois, on est reparti pour vivre avec des critiques à propos de l’arbitrage, ça arrive tout le temps et c’est bien parti pour continuer. Rien de nouveau sous le soleil, cette fois c’est le money-time entre les C’s et les Bucks qui est remis en cause par Leonardo Di Caprio Marcus Smart.
Avec 1:28 restante sur l’horloge et un score de 107-107, Giannis Antetokounmpo est balle en main, drive et tombe sur Marcus Smart. Passage en force, sixième faute, le Freak sort, balle Celtics. Oui mais non. Non, parce que les arbitres ont décidé de revoir l’action, pour vérifier que Marcus Smart était bien hors de la restricted area. Et si vous lisez ces lignes, c’est bien sûr parce que les arbitres ont changé d’avis, ce sera finalement une faute de Smart, and one, et hop, 110-107 pour les Bucks. On imagine même pas l’ascenseur émotionnel vécu par les fans de Boston. Et forcément, l’intéressé n’a pas manqué de donner son avis juste après.
« L’excuse était que j’étais en retard sur le drive. Ils ont dit que le Replay Center avait dit que j’étais en retard et que c’était une obstruction. Très franchement, je pense que nous savons tous de quoi il s’agissait ; la sixième faute de Giannis et ils ne voulaient pas le faire sortir. Appelons ça un chat un chat et voilà ce que c’est ».
Déjà, la NBA remercie Marcus Smart pour avoir assuré un mois de salaire à au moins une bonne quinzaine de salariés avec cette déclaration, puisque bien souvent, qui dit remarque désobligeante sur les arbitres dit amende à 5 chiffres (tout va bien, il en a 8 sur son contrat). Ensuite, la sortie de Smart a évidemment fait réagir, notamment dans le clan opposé, en particulier.. Giannis.
« C’est son opinion… Je le respecte. Je le respecte en tant que joueur. C’est ce que je lui ai dit à la fin du match… Il n’y a rien de plus. Je ne m’en prends pas à toi, vraiment pas… Ce n’est pas ma personnalité. »
Oui parce que les deux ont eu une petite discussion quand les arbitres ont changé d’avis après avoir consulté le Replay Center, et pas du type réunion du troisième âge sur le dernier épisode de Des Chiffres et des Lettres.
Smart and Giannis had a pretty animated conversation near the #Celtics bench after the overturned call. Giannis was telling Smart how much he admired him as a defender and Smart told him "don't patronize me, you know what that call was about." #Celtics #Bucks #NBABubble
— gary washburn (@GwashburnGlobe) August 1, 2020
« Smart et Giannis ont eu une conversation assez animée près du banc des Celtics après le replay de la faute. Giannis disait à Smart combien il l’admirait en tant que défenseur et Smart lui a dit « ne sois pas condescendant avec moi, tu sais de quoi parlait ce coup de sifflet. »
La plupart des joueurs évitent de parler de l’arbitrage (de toute façon si ils le font ils payent) ou alors ils le font par des moyens détournés, comme Kyle Kuzma.
Can we get fined if we tweet back at this account? https://t.co/dtJlwQTfXZ
— kuz (@kylekuzma) December 14, 2018
« Est-ce qu’on peut se prendre une amende si on répond à ce compte ? »
Marcus Smart ? Il s’en fout. Juste avant la suspension il avait déjà pris 35 000 dollars d’amende pour avoir un peu trop parlé sur le même sujet donc il est plus à ça près. Giannis s’est quant à lui montré plus politicien en essayant de la jouer mec conciliant (facile quand on repart avec la win, certes) après match
« Je sais qu’il va essayer d’attaquer tout le temps et d’essayer de me faire sortir de mon jeu. Et je respecte le fait qu’il fasse cela parce qu’il essaie de me mettre hors jeu. Je le comprends ». Quand je m’assieds et que je me calme, je comprends ce qu’il essaie de faire. Je ne pense pas qu’il soit une mauvaise personne. En fin de compte, c’est son opinion. J’ai l’impression qu’il bougeait lors de la dernière action, mais de toute façon, si c’était un passage en force, si c’en était pas un, je suis content que nous ayons gagné. »