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Marc Gasol en rigole : Joel Embiid veut devenir monstrueux au poste bas et mieux gérer les prises à 2

Philadelphie a l’occasion de faire taire les mauvaises langues. Cela passera par un Joel Embiid titanesque, notamment lors de ses duels à l’intérieur, il a bossé pour.

Que ce soit Tim Duncan ou Shaquille O’Neal, ces intérieurs intimidants dans la peinture, ont su dominer. Nombreuses sont les équipes qui ont voulu leur lancer 2 voire même 3 défenseurs. Cela ne les a pas empêché de faire un massacre, grâce à leur lecture de jeu mais aussi leur agressivité. Joel Embiid veut essayer de s’en inspirer. Il est un très bon joueur de poste bas, grâce à sa puissance et sa technique. Cependant, les playoffs contre Toronto ou si on remonte encore plus loin, contre Boston, ont montré une incapacité à dominer au poste à cause de la défense collective parée pour le contrer. Frustré par les prises à 2/3, le manque spacing de son équipe, Joel Embiid n’arrivait pas à jouer son jeu comme en saison régulière. L’exemple le plus concret est sa dernière demi-finale de conférence et le choc contre Marc Gasol – Serge Ibaka – Pascal Siakam :

« Tout est question de patience. Soit je l’ai, soit je ne l’ai pas. Apprendre à passer au lieu de le forcer. »

Quand un scoreur ne marque pas, il est forcément touché dans sa fierté. Joel Embiid veut changer son approche et il n’existe aucune autre solution si Philadelphie veut créer la surprise. Ne pas arrêter son dribble, mieux lire la défense, demander à ses coéquipiers d’être meilleurs off-ball, il s’agit bien sûr de lui en premier lieu mais pas que. Dans le top 15 des joueurs les plus efficaces au poste bas, la logique est implacable que ses adversaires rushent les prises à deux. Joel Embiid a perdu un peu d’agressivité en n’allant que 8 fois sur la ligne des lancers par match, contre 10.1 l’an passé. Son coach Brett Brown veut que son joueur star y aille 10 à 15 fois. Un objectif loin d’être irréalisable et le temps nous dira s’il l’atteindra.

Le seul adversaire de Joel Embiid, c’est lui même. La frustration est une seconde nature et le pivot ne doit pas oublier de jouer avec la tête car s’il est lock-in, aucun joueur ne peut jouer dans la même court que lui. Le mental doit maintenant faire la différence.

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