Sans être forcément catastrophique, le début de saison NBA des Celtics est tout de même bien en dessous des attentes, entre attaque bégayante et cadres qui ont du mal à assumer leurs rôles. Depuis deux semaines, on observe un réel mieux au sein de l’équipe, traduit par une victoire hier face aux Pelicans.
D’ailleurs, les Pelicans eux aussi réalisent une début de saison mitigé, occupant actuellement la 10ème place de la conférence Ouest avec un bilan tout juste positif avant la rencontre face à Boston, 14 victoires pour autant de défaites. Malgré les nombreux absents, que ce soient Kyrie Irving, Al Horford, Aron Baynes et Gordon Hayward, les hommes de Brad Stevens ont réussi à s’imposer à la maison. Le coach est le premier à reconnaître que son équipe n’a pas joué parfaitement, mais qu’elle a su faire preuve de beaucoup de courage et de combativité, des qualités qu’on avait du mal à leur prêter ces derniers temps. L’important étant avant tout d’apprendre à partager le ballon et de faire les efforts nécessaires, peu importe qui est sur le terrain ou non. Un avis partagé par Marcus Morris, très adroit hier soir et qui a su élever son niveau de jeu en l’absence de ses coéquipiers.
» Le plus important, c’était que je sois un vrai leader. On avait beaucoup de gars qui ne pouvaient pas jouer, mais on devait continuer à jouer de la bonne manière avec ceux qui étaient présents sur le terrain. Notre énergie est bien meilleure qu’en début de saison, les gars s’impliquent plus dans leurs rôles et ça commence à devenir vraiment fun. » Marcus Morris via Boston Globe
Avec 31 points à 10/15 au tir dont 5/8 du parking, l’ailier des Celtics a effectivement parfaitement rempli son rôle, comme il l’avait si bien fait l’an dernier en sortie de banc. Autre joueur à avoir retrouvé le rôle qui était le sien : Jayson Tatum. Parfois un peu perdu au milieu du collectif cette saison, le sophomore a dû se montrer plus présent à la création en l’absence d’Irving. En dehors d’Al Horford, absent lui aussi, l’équipe alignée hier soir ressemblait fortement à celle qui s’était montré si brillante en playoffs la saison dernière, il n’est donc pas si surprenant de voir les joueurs répondre présent quand les clés du camion leur sont donnés.
Ce qui était bien plus étonnant en revanche, c’est l’apport de Robert Williams. Peu en vu depuis sa sélection à la 27ème position de la dernière draft, il a régulièrement été envoyé sur Anthony Davis. Le genre de dépucelage généralement tout sauf agréable, mais il faut reconnaître qu’il s’en est très bien sorti. S’il n’a pas empêché Unibrow d’enfiler 41 points comme le plaisante Brad Stevens, il a malgré tout réussi à capter 11 rebonds et claquer 3 contres, dont deux sur des tirs de Davis. Le genre de performance qui lui a valu les compliments de ses coéquipiers
» Il n’y a pas grand monde dans cette ligue capable de contrer Anthony Davis. Ce gars est spécial, il l’a montré à plusieurs reprises. Il est jeune, donc quand il aurai appris plus de choses, il pourra montrer qu’il mérite du temps de jeu. Ce sera un monstre ! » Marcus Morris via Masslive