Avec un Victor Oladipo qui continue à squatter l’infirmerie, les Pacers avaient besoin que l’équipe tienne bon, que certains joueurs « step-up » pour pallier à son absence. Heureusement pour elle, la franchise d’Indiana a eu la bonne idée de signer Malcolm Brogdon cet été, et le meneur s’est totalement installé comme leader de cette jeune équipe.
Malgré des débuts assez timides, les Pacers sont aujourd’hui bien installés à la 6ème place de la conférence Est, juste derrière des Raptors un peu dans le dur depuis quelques rencontres. Nate McMillan fait bien jouer ses hommes, l’attaque partage bien le ballon, la défense est appliquée et joue dur, bref les fans des Pacers ont le moral au beau fixe, et un homme en particulier n’est pas étranger à ça : Malcolm Brogdon.
Légèrement raillé après l’obtention de son titre de ROY 2017 par manque de concurrence, le meneur avait déçu pendant sa saison sophomore avant de finalement s’imposer comme un homme de choix dans le système de Mike Budenholzer l’an dernier. Excellent shooteur, bon à la création, défenseur intelligent, Brogdon peut tout faire sur un parquet, et tout faire bien. Mais après avoir filé un énorme contrat à Khris Middleton et Eric Bledsoe, les Bucks n’avaient plus assez d’argent à la banque pour donner à leur combo guard ce qu’il méritait. Les Pacers se sont empressés de le signer pour 4 ans et 85 millions de dollars, un contrat qu’il justifie pleinement depuis son intégration dans le cinq majeur !
Chaque soir, Malcolm Brogdon envoie 19.5 points (48% au tir dont 37% à 3-points), plus de 7 passes et plus de 4 rebonds ! Et comme le souligne son coach Nate McMillan, le meneur a très peu de déchets dans son jeu, capable de rentrer des gros tirs quand son équipe est en difficulté mais sans jamais oublier de glisser le bon ballon au coéquipier mieux placé. Ultra fiable sur la ligne des lancers, il est d’ailleurs le leader de la NBA dans le domaine avec 95% de réussite. Sur les 9 matchs depuis son retour de blessure au dos, il intègre même le club des 50-40-90 ! Forcément ses coéquipiers et son coach lui font confiance, et il le leur a bien rendu en allant chercher la victoire face aux Cetics dans le money-time grâce à son agressivité et sa précision aux lancers.
» Notre première option est de lui laisser le ballon. Il a été très bon sur pick&roll avec Domantas Sabonis dans les 2-3 dernières minutes, puis il a fait cette bonne passe pour Justin Holiday dans le corner. Il faut savoir lire le jeu et faire les bons choix, shooter ou servir le gars ouvert, et il le fait bien. » Nate McMillan via The Athletic