Magic Johnson a rassuré Luke Walton en cas de mauvais départ : l’homme qui aura le plus de pression sur terre peut souffler

Source photo : Basket4us

C’est des Lakers new look qui vont se présenter à toute la ligue dans quelques jours. Pour se faire, Luke Walton reste en place et devrait le rester, quoi qu’il advienne.

L’homme qui va avoir le plus de pression sur terre, se nomme Luke Walton. Encore plus de pression que la dernière saison de Game of thrones. Il va falloir avoir les épaules aussi solides que celle de Lebron James car c’est tous les espoirs de Los Angeles qui sont sur les épaules de l’ancien numéro 4 des Lakers. Pour commencer, il devra intégrer tous les nouveaux joueurs et certains qui seront majeurs : Rajon Rondo, Javale McGee, Lance Stephenson, Michael Beasley et Lebron James bien sûr. Mixer entre les nouveaux et les anciens, bien qu’ils soient relativement jeunes mais déjà avec une grande maturité.
C’est toujours compliqué de recruter autant de joueurs, encore plus quand ils sont talentueux. Ce ne sera pas une surprise de les voir se marcher dessus en début de saison et donc de ne pas enchaîner les victoires. En cas de départ foiré, Magic Johnson ne mettra pas la pression à Luke Walton  :

« J’ai parlé à Luke [avec Rob Pelinka], nous lui avons dit qu’il ne s’inquiète pas si nous faisons un mauvais départ. Nous l’avons vu avec Lebron quand il est parti à Miami et nous l’avons vu quand il est retourné à Cleveland. »

Et c’est peu de le dire. Lors de son arrivée de Miami, la NBA a connu une équipe hype, comme jamais auparavant. Comme si c’était la foire à chaque match, avec une grosse cible au-dessus de la tête. A peine au-dessus des 50% après une vingtaine de rencontres, il aura fallu du temps pour en faire une vraie équipe.
Lors de son retour à Cleveland, ce fut même pire puisqu’il a fallu passer par un trade, pour rééquilibrer l’équipe. Il n’y a pas de tête brûlée comme Dion Waiters dans leur cas mais ce n’est pas pourtant que ça ne sera pas compliqué.
Luke Walton est un bon coach, il a une belle philosophie mais tout n’est pas parfait non plus. On peut évoquer ses rotations parfois très cheloues, sans oublier parfois, une confiance (trop?) aveugle envers ses joueurs. Il lui faudra du courage…

Entre Lonzo Ball et son daron, les foufous que sont McGee et Beasley et bien sûr Lebron James avec ses frères ennemis Rondo et Stephenson, on risque de ne pas s’ennuyer.