Dallas a affronté Los Angeles dans un match qui nous a emmené jusqu’en overtime, match qui a vu Los Angeles battre les Mavs 119-110, grâce à un 3 points stratosphérique de Danny Green au dernier moment. Et au-delà du résultat, c’est la connexion entre Luka Doncic et LeBron James qui attiré les projecteurs la nuit dernière.
Au moment du tir réussi de Danny Green dans les derniers instants du temps réglementaire, LeBron s’est tourné vers la caméra, comme pour jauger le niveau de spectacle entre lui et l’armada Européenne composée de Luka Doncic et Kristaps Porzingis. Et cette confrontation a été du goût de LeBron, qui a notamment évoqué le jeune Slovène à la fin de la rencontre.
« Pour moi, de jouer de la bonne façon, de garder mes coéquipiers concentrés et jouer pour la pureté du jeu, j’étais capable d’inspirer un gosse qui n’était même pas né aux States. C’est vraiment spécial. »
Lui et Luka ont écrit l’histoire : ils sont devenus les plus jeunes et les plus vieux joueurs de l’histoire de la NBA avec des triples-doubles qui comprenaient au moins 30 points et 15 passes réalisés dans le même match, le ROY 2019 devenant par ailleurs le plus jeune joueur de l’histoire à atteindre les 10 triple-doubles. Et ayant admiré LeBron dans son enfance, le numéro 3 de la Draft 2018 a lui aussi apprécié ce match, et était d’ailleurs particulièrement ému.
« C’est juste dingue pour moi. Je le suis, c’est mon modèle depuis toujours. Je peux jouer face à lui et faire un match comme celui-là, et ce qu’il m’a dit après, c’était vraiment spécial pour moi. »
Si la manière et la beauté du jeu étaient au rendez-vous, Rick Carlisle, l’entraîneur des Mavs, a calmé les ardeurs, en rappelant que sur le 3 points de Danny Green, Dallas avait encore une faute avant d’atteindre le bonus.
« C’est ma faute. Notre plan dans cette situation était d’arrêter un gars dans une position de non-shoot. Mais le fait que nous n’ayons pas pu le faire est de ma faute. »
« Vous ne pouvez pas regarder ce match et dire que la NBA n’est pas l’une des choses les plus agréables à regarder au monde. Nous ne sommes pas heureux de perdre, c’est tout. »
L’un représente l’avenir de la NBA, l’autre est l’incarnation de sa grandeur actuelle, celui que beaucoup d’entre-nous considèrent comme le meilleur joueur du monde actuel. La conclusion ? Autant profiter de voir ces monstres sur le même parquet, pendant que c’est encore possible. On s’en rend pas compte quand on l’a, on s’en rend compte quand on ne l’a plus. La NBA en gros.
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