Lors de son dernier match avec Dallas contre les Clippers, Luka Doncic s’en voulait vraiment d’avoir sorti une « contre-performance » avec un match tout de même à 22 points. Il a sorti le bleu de chauffe contre les Suns, et ces derniers n’ont rien pu faire. Victoire de Dallas 120 à 113 !
Phoenix n’est plus vraiment le Phoenix de ce début de saison. Le rigueur n’a plus lieu d’être et que dire de leurs 3 derniers matchs puisque la franchise a pris au moins 120 points à chaque fois. Le retour de Baynes n’aura rien changé, lui qui était absent depuis 5 matchs. Pour se faire, Luka Doncic a sorti son meilleur match en carrière mais c’est à vous de juger puisqu’il a « seulement » égalisé sa meilleure performance au scoring : 42 points, 9 rebonds et 11 passes décisives. Il a porté son équipe quand les choses allaient mal, notamment en début de 4ème quart-temps et on commence à être habitué à ce genre de performance. Tim Hardaway Jr l’a bien aidé et il est surprenant en défense, avec un Devin Booker n’ayant pas toujours eu la vie facile. Tim termine la rencontre à 26 points et plus les matchs avancent, plus il est en train de mentir ceux qui l’enterraient et on en faisait partie.
Avant de rentrer dans le dernier quart-temps, les deux équipes sont à égalité, avant que Dallas lâche un 9 à 0 rédhibitoire. Phoenix ne jouait plus collectif, plus sérieux et il est peu de dire qu’on a été déçu de leur fin de match, puisqu’ils se sont fait rouler dessus.
Côté Suns, Kelly Oubre Jr termine meilleur marqueur avec 22 points, pendant que Devin Booker n’atteint pas la barre des 20 points. Dallas a réalisé un bon job sur lui, l’empêchant de shooter le plus possible. Ricky Rubio a fait son boulot mais dans un match d’attaque il état certain que les Suns allaient perdre contre une puissance tels que les Mavs et surtout, ce n’est pas leur jeu. Même si leur début de rencontre n’est pas tranchant, Phoenix maîtrisait son sujet pendant les 2 prochains quart-temps mais il leur manquait le leader offensif dans les moments importants pour espérer quoi que ce soit. Luka Doncic s’est réveillé au meilleur moment en terme d’adresse puisque Porzingis avait décidé de balancer brique après brique. Très souvent sur pick and roll, Luka a su être dominant, tout en lâchant quelques bons stepbacks dont il a le secret. A noter aussi l’apport de Curry dans le money-time, qui aura aussi eu son mot à dire pour forcer la décision.
C’est incroyable de se dire que Luka Doncic n’a que 20 ans et qu’il joue pourtant comme un vétéran, même quand son lieutenant numéro un n’est pas dans la place. La rencontre de dimanche face aux Lakers risque d’être explosive !