Dans la course au sixième homme de l’année, il y a un nom que l’on a pas cité, celui de Lou Williams. Alors on n’essaie pas de vous dire que l’arrière des Clippers lit nos articles hein, mais visiblement il tenait à cœur de rappeler à tout le monde qu’il est bien l’un des meilleurs remplaçants de la ligue.
Sans LeBron James ni Rajon Rondo, on se doutait que la rencontre serait difficile pour les Lakers. On parle de deux des meilleurs créateurs de la NBA, rien que ça. L’occasion était parfaite pour Lonzo Ball de montrer ce qu’il sait faire, mais le sophomore a une nouvelle fois alterné entre le bon (passes lumineuses comme celle pour Tyson Chandler) et le moins bon (mauvaises finitions dans la raquette et pertes de balle). Sevré de bons ballons, Ivica Zubac a forcément manqué d’impact, lui qui affirmait pouvoir combiner parfaitement avec l’ancien meneur des Pels. Il finit avec une fiche de statistiques bien moins impressionnantes que ces derniers temps : 7 points (1/8 au tir), 3 rebonds et 3 passes…
Maladroits, que ce soit sur la ligne des lancer-francs (11 points laissés en chemin) ou en attaque en perdant de nombreux ballons, notamment en seconde période, les Lakers n’ont surtout jamais su ralentir Lou Williams. Si le score est resté serré la majeure partie du temps, grâce notamment à la maladresse de Tobias Harris (9 points à 3/9 au tir), Lou-Will a sorti une seconde mi-temps XXL. Remarquez, il avait un peu annoncé la couleur en plantant un énorme tir au buzzer de la mi-temps. Chirurgical sur la ligne des lancers (11/11), il a aussi affiché beaucoup d’adresse à distance, rentrant ses 3 tentatives derrière la ligne à 3-points. Face à une défense qui manquait d’agressivité, il s’est baladé et a fortement contribué au violent run des Clippers sur les deux derniers quart-temps. Pas toujours très adroit cette saison, il frappe un grand coup dans la course au 6ème homme de l’année : 36 points, 7rebonds et 3 passes, le tout à 11/18 au tir.