Les go-to-moves de la NBA : le teardrop, c’est bien Tony Parker qui l’a façonné

Chacun est identifié à un move, du moins les plus grands. Le fadeaway pour MJ et Kobe, le one leg pour Dirk et pour Tony Parker, c’était le teardrop. Retour sur un « shoot » vraiment pas comme les autres.

Qu’est ce qu’un go to move ? Il s’agit tout simplement d’un move que produit un joueur quand il le veut ou tout simplement dans les moments importants ou justement pour reprendre confiance. En français, on pourrait remplacer le terme go to move par la « spéciale ». Concernant Tony Parker, il s’agissait de son teardrop. Dans la NBA moderne, on peut voir que tous les meneurs de jeu l’utilisent ou presque. Damian Lillard, Chris Paul et même Trae Young si on parle des plus jeunes. Tony Parker peut être fier de ce qu’il a fait avec ce shoot car il permet aux plus petits de faire la différence contre les plus grands. Les meneurs actuels, Chris Paul par exemple, ont même réussi à faire mieux, faire évoluer ce move. 

Tout a commencé par Tony Parker et pas en NBA. Il n’a que 16 ans, il joue déjà à un niveau national. Surclassé depuis déjà quelques années, il devait trouver un moyen de shooter au-dessus de la défense. Il décide alors de travailler ce shoot. Contrairement à beaucoup des joueurs, qui font appel un pied, lui choisit le deux pieds, pour avoir un certain équilibre et donc plus de réussite. Lorsqu’il est aux Spurs, c’est avant tout après un pick and roll, et attendant le dernier moment, qu’il utilise le teardrop. Avec ce shoot, il ne se fera jamais contrer ou presque et s’il a souvent été dans le top des joueurs qui marquaient le plus de points dans la raquette, c’était avant tout grâce à ce move. Il n’avait pas le jeu au poste bas de par son physique des meilleurs meneurs des années 90, tels que Kidd et Payton, il a su se créer sa propre identité.

Cela deviendra au fur et à mesure, sa marque de fabrique et sans doute que sans ce move, il n’aurait pas eu la carrière de champion qu’on lui connait.