Au début de saison, qui pensait que les Wolves seraient aussi bas au classement ? Pas grand monde, probablement. Et pourtant, malgré la présence de trois All-Stars et d’un premier choix de draft, Minnesota est à la peine, et depuis mi-octobre, on ne sent pas une grosse évolution.
A défaut d’être sur le podium de la conférence Ouest, les Wolves sont sur le podium des mauvaises surprises de la saison, des équipes qui déçoivent le plus. Minnesota a d’ailleurs terminé l’année 2022 sur une défaite contre les Pistons. Par conséquent, la franchise pointe à la onzième place de sa conférence, avec 21 défaites en 37 rencontres, soit bien loin des attentes.
Du coup, les Wolves se sont assez réunis pour faire un « team-meeting », une réunion entre joueurs pour se dire les choses et ainsi aller de l’avant. C’est assez récurrent en NBA où les joueurs se parlent entre et souvent, il y a un déclic par la suite, au moins sur le court terme. On verra ce que ça donne par la suite, mais les Wolves doivent réagir car ça fait trop longtemps qu’ils sont impuissants et qu’il y a un vrai manque de caractère face aux adversaires à l’image des six défaites de suite, sans la moindre réaction.
Car effectivement, on pouvait dire en début de saison que c’était le manque d’automatismes, qu’il fallait trouver un certain équilibre entre les stars. Or, aujourd’hui, il est impossible de constater des progrès nets. Surtout qu’il y a quelques semaines, Rudy Gobert avait averti ses coéquipiers sur un relâchement qui arrivait trop souvent, selon lui.
Rudy Gobert ne semble pas plus impliqué qu’auparavant, Karl-Anthony Towns est blessé, D’Angelo Russell et Anthony Edwards se marchent parfois dessus… même Chris Finch qui avait ainsi trouvé la bonne formule avant l’arrivée du pivot français semble un peu dépassé, un peu passif où ses mots donnent le sentiment qu’ils n’ont plus d’impact durant les matchs.