Les matchs se suivent et se ressemblent à Golden State puisqu’ils se terminent par une victoire des Warriors. Opposés aux Raptors, les gars de San Francisco n’en ont fait qu’une bouchée même sans un grand Stephen Curry. Ils assurent leur suprématie dans la ligue et cela se ressent très fortement dans les stats.
Golden State est de retour au sommet. La franchise californienne a décroché son quinzième succès de la saison, après 17 matchs, en écrasant Toronto sans broncher 119-104. Cette nuit, les Warriors ont montré qu’ils étaient capables de dominer et de sanctionner derrière l’arc, même avec un Stephen Curry à 12 points et à 1/6 à trois points. Ils se sont réunis derrière Andrew Wiggins (32 points à 12/20 au tir, 6/8 à trois points) et Jordan Poole (33 points à 10/13 au tir, 8/11 à trois points) pour violenter la défense canadienne. Au final, les Warriors ont frôlé les 50% de réussite à trois points avec un 22/45 longue distance. Depuis le début de saison, GS est l’équipe qui rentre le plus de paniers à trois points par match avec une moyenne de 14,8, avec la deuxième meilleure réussite et un pourcentage de 47,3%.
Mais on le sait, les Warriors ne sont pas que des shooters. Golden State est l’équipe la plus victorieuse et qui gagne avec le plus gros écart de points les soirs de victoires. Ils sont largement en tête avec une moyenne de 13,1 points par match, devant le Jazz qui bat en moyenne ses équipes de 9,7 points. Pour avoir de telles statistiques, il faut une belle attaque, et on sait que les Warriors en ont une : deuxième meilleur rating offensif avec 112,9 points inscrits de moyenne. Mais il faut aussi une grosse défense, ce qui manquait aux Warriors l’an dernier. La donne a bien changé puisqu’ils ont désormais le meilleur rating défensif avec seulement 100 points encaissés par match. Et quand tu as la meilleure défense et la deuxième meilleure attaque, ce n’est pas surprenant d’être la meilleure équipe.
Toujours détenteur du meilleur bilan de la ligue, Golden State a retrouvé sa classe et son efficacité. Alors que 2019 sonnait comme le glas de l’ère Warriors, les deux saisons qui ont suivi ne sont finalement qu’une parenthèse pour Steph Curry et ses coéquipiers.