Hier avait lieu le média day des Sixers. Joel Embiid s’est longtemps exprimé auprès des caméras et bien sûr, il n’était pas seul. Les Sixers sont un des grands favoris à l’est et Jojo en est conscient et annonce déjà la couleur.
Joel Embiid avait été atteint lors des derniers playoffs avec une des éliminations les plus cruelles de toute l’histoire de la post-season. Shoot de Kawhi Leonard, qui rebondit, rebondit sur le cercle et les Raptors partent en finale de conférence. Son accolade avec ses adversaires étaient vraiment fortes, ainsi que son passage dans les couloirs, tout comme le moment où sa petite amie le réconforte. Quelques jours plus tard, il préférera en rigoler sur les réseaux sociaux mais promet qu’il n’oubliera jamais cette épreuve qui lui a permis de grandir. C’est la 1ère fois qu’on a pu voir le bonhomme aussi touché. D’une part, cela prouvé son niveau de compétitivité mais aussi la passion pour ce jeu qu’il aime tant. Ainsi, il a parlé hier soir de ce qu’il attend de lui mais aussi de son équipe pour la saison à venir. Il a déclaré vouloir gagner le titre NBA, le MVP de la saison, le titre de meilleur défenseur, la barre des 60 victoires et les Sixers à la 1ère place de la ligue.
Plus important encore, Joel Embiid a perdu presque 10 kilos, une véritable bonne nouvelle pour Philadelphie mais aussi pour le titre. Il sait que pour être l’un des meilleurs joueurs de l’histoire, il faut faire des sacrifices et être en meilleur forme physique. Il peut compter sur un starting five très soin et parmi eux, Al Horford ne tarit pas d’éloges sur son nouveau coéquipier. Amené souvent à défendre sur lui par le passé, il le qualifie de « meilleur intérieur de la NBA ». Il a même dit devant les caméras que c’était un véritable rêve pour lui de jouer avec un crack comme Jojo. Il a visiblement un peu forcé sur la bouteille mais il est fort appréciable d’entendre de si belles louanges de la part d’un coéquipier. Si la question se pose sur le meilleur 5 de la ligue, il n’y a que peu de doutes sur le meilleur 5 défensif de la NBA. Il s’agit sans aucun doute de celui des Sixers, n’en déplaise à Paul George.