Non pas qu’on veut se faire du mal mais certains faits NBA nous rappellent forcément de bons comme de mauvais souvenirs. Ainsi, quand on voit Nicolas Batum avoir une dose de malchance, cela nous ramène directement à 2015 ! C’est l’heure de l’Euro et cette fameuse demi-finale contre l’Espagne.
Comment ne pas se souvenir de ce fameux moment de la fin de l’été 2015 ? Pau Gasol nous a fumé comme rarement auparavant et il n’a finalement manqué pas grand chose pour aller en finale. Les arbitres n’avaient pas vraiment donné l’opportunité de la jouer physique sur l’espagnol. Le plus triste dans cette histoire ? C’est bien Nicolas Batum. Tel Reggie Miller, c’est bien lui qui pousse la prolongation sur une énorme sortie d’écran et dans un angle de tir qui semble pourtant impossible. Rappelons que ce match a eu lieu en France, de quoi de se montrer encore plus fou en terme d’ambiance (Lille). Mais oui, seuls les anciens du Covid-19 connaissent cette sensation. Les français y croient dur comme fer et puis, et puis, il y a ses fameux lancers. L’intéressé raconte, des propos rapportés par Gaétan Scherrer :
– Les trois lancers-francs ratés dans la dernière minute de la prolongation font mal…
« Le dernier, je fais exprès de le louper, mais les autres… P*tain de m*rde. Jamais je ne dois louper ça. Je m’étais juré de ne jamais louper de lancer-franc important en équipe de France. J’avais pourtant vu tout ce qui s’était passé avant que j’arrive dans ce groupe… Je m’étais juré. »
Les lancers de Nicolas Batum ont lieu à 15 secondes de la fin. Il ratera donc le premier, puis le 2ème… Sur le 3ème, « Batman » le rate volontairement et l’Espagne joue la montre. Un aveu d’impuissance se dégage en jouant à la passe à 10 et nous n’aurons même pas l’occasion de faire faute. De cette manière, quand on voit Nicolas Batum cartonner cette nuit, rentrer un panier important à 3 points et rater des lancers cruciaux, difficile de ne pas repenser à ce moment qui nous hante jusqu’à aujourd’hui. La réaction est presque la même après son échec… Heureusement pour son équipe, le match d’hier n’était qu’une simple rencontre de saison régulière. Même pour un gros shooteur, les lancers peuvent parfois être difficiles. Cette saison, le français tourne à 84.6% sur la ligne des lancers !
Retenons tout de même le meilleur, avec un match à 21 points alors que l’ailier des Clippers revenait de blessure. Pas une mince affaire. Il aura le temps de se rattraper face aux Cavaliers dès demain !
https://nba.thedailydunk.co/le-speech-inspirant-de-fred-vanvleet-non-drafte-le-raptor-a-parie-sur-lui-meme/
Pingback: Joueurs du mois : Joel Embiid et Nikola Jokic élus, oui les intérieurs sont encore en vie