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Les dessous du trade James de Harden : l’histoire d’un vétéran qui croit encore avoir 20 ans…

James Harden est un sorcier, c’est sans doute ce que doivent se dire les fans des Nets suite aux dessous du trade. Adrian Wojnaroswki et Ramona Shelburne ont sorti un papier sur les dessous du transfert et si James a passé les 30 ans, le joueur vit encore comme s’il avait encore 20 ans, en passant sa vie à s’amuser et à éviter les conflits.

Juste avant que le trade soit effectif, les négociations ont été tendues. Daryl Morey annonçait la couleur quand il a eu Sean Marks, le boss des Nets, au bout du fil : « Ne raccroche pas p*tain » Les nerfs étaient tendus, il faut dire que les Sixers avaient échoué il y a un an, puisqu’ils voulaient déjà recruter James Harden. A 18h15, jeudi dernier, Morey lui rétorque : « Nous allons finir ça !! » Si ce n’est pas de l’amour envers James Harden, on ne sait pas ce que c’est. La legacy de James s’est faite en même temps que celle de Daryl Morey mais il faut aussi comprendre que les Nets ont gaspillé énormément d’assets pour James Harden. Ce fut dur pour Sean Marks, de le laisser partir. Quand bien même il y avait des problèmes relationnels entre le barbu et ses coéquipiers, avoir le meilleur big 3 de l’histoire donne automatiquement des chances élevées pour le titre. Le plus ironique dans ce dossier, c’est que Marks et Morey sont en très bons termes et dans ces conditions, compliqué de mettre en place le transfert de l’année. Le big 3 n’aura joué que 16 matchs ensemble.
La tendance était annoncée dès le training camp et les signaux auraient dû mettre la puce à l’oreille aux Nets. Kevin Durant est venu avec un esprit de vengeance, prêt à 100%, malgré la fatigue des jeux olympiques. C’est tout le contraire pour James Harden, qui tentait de se remettre de sa blessure. Il serait arrivé complètement en surpoids et hors de forme et avec le changement de règle, ces deux facteurs lui ont fait réalisé un début de saison cauchemardesque.

En coulisses, il y avait une prolongation de contrat à aller signer. James Harden et ses représentants maintenaient le contact régulièrement avec Sean Marks et Joe Tsai, le propriétaire des Nets. L’ancien numéro 13 des Nets assurait qu’il voulait rester à Brooklyn sur le long terme et n’hésitait pas à l’avouer en conférence de presse et une phrase doit hanter les bureaux à l’heure actuelle, elle est signée James Harden : « Ne croyez aucune rumeur. S’il y a un problème, vous l’entendrez de moi directement. » C’est malheureusement à l’image du personnage. Ce n’est pas Kobe Bryant qui va confronter le front office, c’est tout le contraire. Harden déteste les conflits et les confrontations, il ne veut pas être le méchant et ça coïncide bien avec son type de leadership. Point à ne pas négliger, James Harden a changé d’agent l’été dernier, il a choisi d’être représenté par son ami McCloud. Forcément, il ne connaissait pas les ficelles du métier. La désormais star des Sixers a ainsi demandé à d’autres agents, ainsi que des tiers, diverses informations sur le marché et forcément, c’est arrivé aux oreilles de Brooklyn qui ne l’a pas bien pris. Mais peu importe pour les Nets, avec 3 stars, ils peuvent aller au bout et ça valait le coup de prendre un risque. James Harden est à un âge avancé de sa carrière, il est venu aux Nets pour être soulagé offensivement et voir Kevin Durant et surtout Kyrie Irving aussi absents, a mis un frein à son projet. Ce n’est pas avec son hygiène de vie que cela allait s’arranger. Chacun est libre de faire ce qu’il veut mais son physique déclinait et ne souhaitait visiblement pas changer de rythme. Il continuait à vivre sa vie nocturne en pleine saison NBA. Pas plus tard que ce mois ci, James Harden sortait en pleine nuit, après avoir indiqué être blessé…
James Harden a voulu éviter la confrontation comme chez les Rockets. Il ne voulait pas subir le même retour de bâton, c’est pour ça qu’il n’a rien dit officiellement sur ses envies d’ailleurs. A quelques jours de la trade deadline, il décide de parler à la direction pour enfin demander son transfert. Une fois de plus, il a évité le face à face car c’est par facetime que sa demande de trade a eu lieu. Il s’est mis d’accord avec le front office des Nets pour ne plus jouer jusqu’à son transfert. Il a attendu son trade du côté de Houston.

Voilà comment tous ces petits signes ont permis à James Harden d’attendre son trade. Les Sixers récupèrent une superstar qui peut les emmener jusqu’au titre mais attention, son immaturité et sa peur de l’échec seront une chose compliquée à gérer mais Daryl Morey connait le dossier mieux que personne.

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