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Joel Embiid oublié dans le money-time : Jaylen Brown s’occupe de jouer les héros en fin de match pour remporter le game 1

Embiid sad

Boston a bien débuté ses Playoffs en remportant une courte victoire face aux Sixers. Joel Embiid a réussi à être esseulé et surtout, Jaylen Brown a été incroyable en fin de match pour forcer la win.

La série débute sur une action que l’on a vue à de nombreuses reprises durant ce match. Post-up d’Embiid qui marque. Les Sixers vont en effet s’efforcer de (trop) chercher Joel Embiid ou Horford à chaque action. Si on peut louer la relation qui a bien fonctionné entre les deux avec des high-low en permanence, on peut également regretter le manque d’alternance dans le jeu proposé par Brett Brown. Mais que faire quand on s’est habitué à jouer avec Ben Simmons, un des meilleurs créateurs de jeu de la ligue.

Joel Embiid se régale tout de même en ce début de match avec 11 points à 5/5 en quelques minutes. Une arme offensive pas suffisante pour créer un premier écart. Car de l’autre côté du terrain, Philadelphie souffre. Le manque de mobilité de la paire intérieure est criant et laisse beaucoup trop d’espaces aux redoutables extérieurs de Boston. On voit toutefois un petit mieux avec l’entrée rapide de Thybulle à la place d’Horford qui permet davantage de switchs sur les écrans. Le match est en tout cas équilibré et les Sixers mènent 26 à 25 à la fin du premier quart-temps.

Les Celtics se sont bien adaptés et reviennent meilleurs au deuxième quart-temps. Joel Embiid est doublé sur chaque prise de balle au poste bas et perd beaucoup de ballons. La faute à Marcus Smart et Williams qui font du bien en sortie de banc et apportent l’énergie nécessaire pour contenir le géant camerounais. Si Josh Richardson prend bien le relais, ce n’est pas suffisant puisque Jayson Tatum est en feu. Il inscrit 15 points dans le quart-temps (32 au total) et permet à Boston de pointer en tête à la mi-temps, 55-49.

Au retour des vestiaires, le plan n’a toujours pas changé côté Sixers. Joel Embiid continue à être servi au poste bas, sans grande réussite. Les Celtics trouvent beaucoup plus d’alternance dans le jeu avec des kicks and drive, du catch and shoot et des isolations mises en place pour les extérieurs. Ils manquent quand même de killer instinct et vont le payer cash. Tobias Harris et ses coéquipiers vont en effet profiter du manque de réalisme de leurs adversaires pour leur passer un 13-0 en six minutes.

Ce sont pendant ces six minutes qu’on a vu les meilleurs Sixers. Embiid a eu des ballons, mais pas trop, Harris a été servi et efficace, Milton et Richardson y sont allés de leur grains de sel et surtout, la défense a été beaucoup plus agressive. Une réaction qui a surpris les Celtics et dont doit s’inspirer Brett Brown pour les prochains matchs. Car si on avait l’impression que les Celtics maîtrisaient plus que jamais le match, Philly est sorti de sa tanière pour les prendre à la gorge.

D’autant plus que Brad Stevens a dû se passer de Gordon Hayward lors du quatrième quart-temps. Si cela ne semble pas être très grave, sa cheville a tourné et l’a empêché de revenir sur le terrain. Heureusement pour le coach celte, Jaylen Brown est sorti de sa boîte pour inscrire de gros tirs et remettre son équipe dans le match. Une vraie attitude de lieutenant fidèle alors que Tatum et Walker étaient en difficulté depuis quelques minutes. La technique sur Al Horford aura été l’un des tournants du match. Joel Embiid ne touchera plus beaucoup de ballon, symbole de la faillite des Sixers.

On entre dans le money-time et les défenses se resserrent. A ce petit jeu là, les C’s montrent clairement leur supériorité en prenant dix points d’avance à 3 minutes de la fin, 91-101. Mais les Sixers n’abdiquent pas et reviennent à 4 points en une petite minute. Finalement, l’équipe du Massachusetts va tranquillement gérer le clutch time sur la ligne des lancers avec Tatum et Walker (19 points) pour s’assurer une première victoire dans cette série.

Brett Brown peut néanmoins s’inspirer des six minutes folles de son équipe pour s’ajuster et remporter la deuxième rencontre. Il y avait clairement la place pour l’emporter mais le plan de jeu, en plus des rotations, il y a du boulot.

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