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Les Celtics mettent une gifle aux Sixers : 1er gros message envoyé à toute la ligue

ENFIN ! La saison NBA a enfin repris ! Et c’était une très belle affiche qui nous était proposé dès le premier match. Une opposition entre les deux principaux favoris de la conférence Est cette saison : les Celtics et les Sixers. Et ce sont les joueurs de Boston qui se sont imposés avec un écart assez surprenant de 18 points : 105-87.

Et les premières surprises de la saison sont venues des coachs. Et ce des deux côtés ! Brett Brown a finalement pris la décision de faire jouer Ben Simmons et Markelle Fultz mais a laissé l’australien à la mène et Fultz au poste 2. Côté Celtics, la bonne surprise venait de Gordon Hayward qui était titulaire et laissait donc Aron Baynes sur le banc. Un choix directement puni par Embiid qui a inscrit le premier panier de la saison en transition sur une belle passe de Ben Simmons. Le début de match est assez brouillon, les actions collectives limitées, les pertes de balles très nombreuses et les deux équipes s’appuient plus sur des exploits que sur leurs collectifs pour marquer. Ce sont les premiers changements de Brett Brown qui vont créer le premier écart. Amir Johnson rentre pour Joel Embiid et Saric laisse sa place à Redick. Un choix smallball qui va permettre à Jayson Tatum  et à Jaylen Brown de profiter des mismatchs et de dominer la défense des Sixers pour monter à +7. Super décision coach ! Le rythme reste très élevé, les rares paniers sont inscrits en transition et les arbitre sifflent très peu. Ce style de jeu convient tout de même mieux aux jeunes de Philadelphie qui, avec Saric et Simmons, punissent les Celtics sur chaque rebond défensif, ce qui leur permet de revenir à égalité avant la fin du quart-temps sur un ènième panier en transition inscrit par Embiid à la suite d’un trois points manqué d’Aron Baynes.

Dès le début du deuxième quart-temps, c’est Gordon Hayward qui prend les choses en main et inscrit deux tirs à mi-distance. Les Sixers prennent l’option de changer sur tous les écrans et c’est Saric qui est puni de deux fautes coup sur coup et doit laisser sa place jusqu’au troisième quart-temps. Embiid est, quand à lui, contré très salement par Terry Rozier, devenu un instant Russel Westbrook. Les Celtics continuent de dominer au rebond offensif et repassent une nouvelle fois à +7. En face, Markelle Fultz est très agressif et tente beaucoup sa chance en sortie de drible au niveau de la ligne des lancers mais empile plus les briques que les switchs . Il profite néanmoins d’une superbe passe de Ben Simmons qui montre qu’il n’a pas perdu son sens du show pendant l’intersaison. Simmons  qui n’hésite d’ailleurs pas à tenter des shoots mi-distance et en réussit même un en and-one sur la tête de Marcus Morris. Les deux équipes restent cependant très maladroites (38% au tir global à la pause), à l’image d’un Kyrie Irving à 0 point à 0/8 au tir à la mi-temps et les Sixers souffrent toujours de leur décision de switcher sur tous les écrans. Ils sont d’ailleurs punis par le collectif des Celtics qui exploitent tous les missmatchs avec un Terry Rozier très efficace qui marque 6 points de plus que Kyrie Irving sur la mi-temps en moins de deux minutes. Mais en face, Embiid contre violemment Brown avant de lâcher un gros tomar en transition. Problème : cette action lui sera rendue par Terry Rozier, qui avait une dent contre Embiid ce soir en lâchant un beau petit cross suivi d’un stepback à la Harden. Switch et hu-mi-lia-tion pour le Camerounais. Puis JJ Redick sort de sa boîte et fait revenir son équipe à seulement 3 points. Un écart qui montera finalement à 5 points à la mi-temps après que Tatum (13 points à la pause) ait méchamment fait glisser Covington avant de planter le jumper à 6 mètres qui va bien. 42-47 pour les Celtics.

Au retour des vestiaires, c’est Aron Baynes qui revient dans le cinq majeur en lieu et place de Gordon Hayward. Baynes qui va d’ailleurs inscrire le premier panier de la seconde mi-temps sur un super système signé Brad Stevens (ou sur une super mauvaise défense des Sixers) . Changement pour les Sixers également avec Redick qui prend la place de Fultz dans le cinq. Kyrie inscrit (enfin) ses deux premiers points sur deux lancers obtenus comme un grand et les Celtics rentrent mieux dans cette seconde période avec un 9-3 infligé en 2 minutes qui leur permet, après un trois points de Baynes (et qui est donc plus adroit que Kyrie Irving sur la saison 2018/2019) de créer un petit matelas de 11 points d’avance. Et même en sortie de temps mort, après un gros contre d’Embiid suivi d’un dunk en transition, les Celtics continuent de profiter des largesses défensives de Philly pour monter à un avantage de 14 points, le plus gros du match à ce moment là. Mais après un nouveau temps-mort de Brett Brown, les Sixers reviennent totalement dans le match avec un 10-0 infligé en 2 minutes. L’hémorragie est stoppée par Tatum par deux fois en contre attaque qui tient quasiment son équipe à lui tout seul. Les deux équipes se rendent coup pour coup et l’écart se stabilise aux alentours de 7 points d’écart en faveur des Celtics. Mais après un gros dunk d’Amir Johnson et un super move de TJ McConnel, Dario Saric commet deux fautes de suite, ses quatrième et cinquième et doit retourner sur le banc jusqu’au quatrième quart-temps. Les C’s vont en profiter et finiront mieux le quart-temps grâce notamment à Marcus Morris qui, n’ayant plus personne pour le tenir (lui-même ne se tient pas de toute façon), leur permettra de débuter le dernier quart-temps avec 11 points d’avance, 66-77.

Dès le début du quatrième quart, Jaylen Brown inscrit 5 points de suite pour permettre à son équipe de compter 15 points d’avance. Il est très bien soutenu par Aron Baynes, le nouveau Pau Gasol qui profite des énormes largesses défensives des Sixers qui feraient même frémir James Harden et fait un véritable travail de sape pour grapiller du rebond offensif et marquer des paniers faciles en dessous du cercle. L’australien qui était sorti du banc va même nous gratifier d’une superbe passe pour Kyrie qui n’a plus qu’à finir main gauche tout seul. Le banc des Celtics qui a d’ailleurs un super impact, à l’image de Marcus Morris, très efficace avec 16 points en 20 minutes. Mais les Sixers n’ont pas dit leur dernier mot et l’intensité monte d’un cran en cette fin de match à l’image d’un Ben Simmons toujours incisif en pénétration et au bord du triple double. Mais le dernier mot revient à Jaylen Brown avec un super lay-up un brin chanceux sur Joel Embiid qui va trashtalk sévère le Camerounais. Embiid, qui va reprendre un cross et un jump shot quelques minutes plus tard par Tatum qui n’hésitera pas non plus à lui glisser quelques mots doux. Et après un nouveau 3 points de Terry Rozier, les Celtics pointent à 14 points d’avance à 3 minutes de la fin et semblent bien partis pour engranger leur première victoire de la saison. Une victoire définitivement acquise par Gordon Hayward qui plante à longue distance pour passer à 16 points d’écart avec 1 minute 30 à jouer. L’ailier à la coupe de cheveux toujours millimétrée qui aura inscrit 10 points sur le match et sortira sous les applaudissements du TD Garden, tout comme Jayson Tatum qui aura fait un super match avec 23  points et un leadership totalement assumé. A signaler également, l’entrée en jeu du français Guerschon Yabusele même s’il n’aura pas même joué 2 minutes.

Au final, une victoire assez large des Celtics qui ont rassuré sur leur niveau en défendant dur et en étant efficaces en attaque même avec un très (très) petit Kyrie (7 points à 2/14) grâce à un banc hyper efficace (44 points sur 105). Côté Sixers, si la première mi-temps a été plutôt bonne, la seconde a montré toutes les lacunes des jeunes de Philly : des largesses défensives, un problème sur la gestion des switchs sur écran porteur et une incapacité à exister offensivement lorsque Embiid et Simmons ne sont plus sur le terrain exceptés à travers des flèches de JJ Redick  en plus d’une maladresse qui rendrait jalouse Andre Roberson (5/26 à trois points). Des défauts qui devront impérativement être améliorés rapidement si les hommes de Brett Brown veulent pouvoir tenir tête aux Raptors et aux Celtics sur la durée. Comment vont-ils ajuster ces problèmes ? Premier élèment de réponse peut-être, vendredi face aux Bulls, une équipe parfaite pour récupérer une première victoire.


 

 

 

 

 

 

 

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