Les Bulls de DeMar DeRozan donnent des ailes au Heat : les Celtics retrouvent leurs meilleurs ennemis

NBA – Une correction presque inattendue au vu des circonstances. Le dernier match du play-in à l’Est entre le Heat de Miami et les Bulls de Chicago se termine par une qualification sans encombre pour la bande à (sans) Jimmy Butler et annonce une énième épopée à la sauce Miami.

Les chants « On veut Boston ! » grondaient dès le début du quatrième quart temps.

Suite à la blessure de Jimmy Butler face aux Sixers de Philadelphie, on imaginait ce match crucial du play-in plus serré. Au final, entre une débâcle défensive pour Nikola Vucevic, un réveil tardif de DeMar DeRozan et Coby White qui avait apparemment donné tout ce qu’il avait contre Atlanta, le résultat est sans appel. Le Heat corrige les Bulls 112-91 et s’envole affronter les Celtics à Boston.

Les joueurs de Miami, assis dans un fauteuil, ont pris le contrôle du match, en affichant une série de 19-0 au premier quart temps et un autre de 14-0 après la mi-temps. Le Heat élimine donc confortablement les Bulls, dans le dernier match du play-in de la conférence Est, pour la deuxième année consécutive.

La performance de la soirée est signée Tyler Herro qui affiche 24 points au compteur, à une passe d’un triple-double. Réel rescapé des playoffs après leur défaite à l’arraché contre les Sixers de Philadelphie mercredi, le Heat s’accroche à un rêve que le coach Erik Spoelstra s’est empressé de rappeler :

« Je suis reconnaissant pour cette opportunité de jouer les playoffs, je suis reconnaissant pour le vestiaire d’avoir cette opportunité, et je pense qu’ils le sont aussi. »

La suite s’avère plus compliquée que jamais pour Spoelstra et les siens, puisqu’ils retrouvent sans doute la meilleure équipe des deux conférences sur la saison régulière : Les Boston Celtics. Jimmy Butler, star essentielle de l’équipe, sera forcé de regarder le game 1 depuis le banc, puisque son retour reste incertain après sa blessure au genou. Et qui sait, même s’il revenait, la perspective de le voir jouer à 100% s’assombrit. Un challenge encore plus difficile que les précédents pour le Heat, qui n’a de cesse de se retrouver dans des situations difficiles, saison après saison.

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