Si la saison 2019-2020 comportera pour toujours un astérisque dans l’histoire en raison de sa suspension brutale le 12 Mars dernier, elle nous laisse tout de même un échantillon de matchs suffisant en vue de tirer des conclusions. A l’heure où nous attendons le retour de la NBA, le temps est venu de considérer la saison régulière terminée, afin d’attribuer les récompenses annuelles. Ainsi, après avoir décerné les habituels trophées de fin de saison puis les All-NBA, All-Rookie et All-Defensive Teams, c’est désormais l’heure du Top 50 de la saison régulière 2019-2020 avec les meilleurs joueurs de l’exercice en cours.
Sachez avant tout que ce Top 50 ne porte uniquement que sur la saison 2019-2020, le but n’est pas de classer les joueurs mais leurs saisons individuelles et collectives respectives. Il s’est élaboré en fonction d’une avalanche de critères : niveau de jeu individuel, bilan collectif, impact sur le terrain, accomplissements, rapport niveau/rôle du joueur, nombre de matchs disputés… Après s’être plongé dans une tonne d’analyse de matchs, de highlights et de chiffres de la saison, voici le top 50 qui en est sorti. Et quand bien même l’idée de ce top est d’être le plus objectif possible, la sensibilité entretenue vis-à-vis de la balle orange n’est évidemment pas la même pour tous, vous verrez ainsi des choix que vous pourrez considérer comme blasphématoires. Le débat est ouvert et on attend votre top de pied ferme !
Avant de rentrer dans le vif du sujet, un gros s/o aux joueurs qui auraient très certainement fait partie de ce top si les blessures les avaient laissées tranquilles : on pense évidemment à Kevin Durant, Stephen Curry, Klay Thompson, Kyrie Irving, Karl-Anthony Towns, John Wall, Jusuf Nurkic… et consorts.
PLACES 50 à 46PLACES 45 à 41PLACES 40 à 36PLACE 35 : SPENCER DINWIDDIEStats : 20,6 points, 3,5 rebonds, 6,8 passes en 31 min / 41% au tir, 31% à 3pts et 75% aux lancers (64 matchs).
Messieurs dames, le plus gros twittos de la ligue n’est pas qu’une attraction sur les réseaux sociaux, non, Spencer Dinwiddie est bien plus qu’un joueur qui s’exprime ouvertement sur l’oiseau bleu. Le meneur sort de sa meilleure saison en carrière avec d’excellents chiffres à son compteur et un nouveau statut de star à Brooklyn. No KD, no Kyrie ? No problem pour Dinwiddie, qui s’est aisément imposé comme le Franchise Player des Nets en enfilant à de nombreuses reprises le costume de patron. Clutch, serein, altruiste, les prouesses de Dinwiddie ont fait de lui un candidat All-Star légitime. Déjà très fort en pénétration, Spencer a développé son shoot et commence à devenir une véritable menace à trois points. Sa capacité à obtenir des lancers ainsi qu’à multiplier les bons choix font de lui un attaquant redoutable. Le 38ème choix de la Draft 2014 a parfaitement profité de l’absence de Kyrie et KD : il s’agit désormais de poursuivre sur cette lancée lorsque les deux superstars feront leurs retours sur les parquets.
PLACE 34 : C.J McCOLLUM
Stats : 22,5 points, 4,1 rebonds, 4,3 passes en 36 min / 45% au tir, 38% à 3pts et 75% aux lancers (62 matchs).
Au vu de leur épopée lors des derniers Playoffs, la saison de Portland ne peut qu’être considérée comme une déception, quand bien même leurs difficultés s’expliquent par des blessures et de nombreux changements d’effectif. Cependant, malgré des performances collectives fâcheuses, C.J sauve sa saison (individuelle) à travers son talent offensif qui fait de lui un formidable attaquant, quel que soit le contexte. En progrès à la création, l’arrière est toujours aussi létal à mi-distance et s’est amélioré dans sa capacité à prendre les rênes de l’équipe lorsque Dame est blessé ou sur le banc. Si beaucoup estiment que le temps est venu de mettre un terme au duo Lillard/McCollum par un trade afin que les Blazers nourrissent de plus grandes ambitions, C.J compte lui bien montrer qu’il peut être un excellent lieutenant d’une équipe allant loin en Playoffs, comme il le fut l’an passé.
PLACE 33 : BOJAN BOGDANOVIC
Stats : 20,2 points, 4,1 rebonds, 2,1 passes en 33 min / 44% au tir, 41% à 3pts et 90% aux lancers (63 matchs).
Oui, Utah est aujourd’hui 4ème de l’Ouest grâce au talent de Donovan Mitchell et au socle défensif construit autour de Rudy Gobert, mais également grâce à la recrue Bojan Bogdanović qui n’a eu besoin d’aucun temps d’adaptation pour s’intégrer parfaitement à sa nouvelle équipe. Sans véritable joueur dominant sur les ailes depuis le départ de Gordon Hayward (no offense à Joe Ingles), Bojan est le poste 3 scoreur que le Jazz attendait tant. Excellent shooter, le bosnien aligne des pourcentages impressionnants en plus d’avoir sauvé Utah à maintes reprises par des shoots miraculeusement clutchs (bonjour Milwaukee & Houston). Souvent sous-côté, Bogdanović est aujourd’hui la 2ème option offensive du Jazz et un ailier de poids dans la NBA actuelle. Reste à voir s’il saura les aider à passer un cap en Playoffs.
PLACE 32 : JAYLEN BROWN
Stats : 20,4 points, 6,4 rebonds, 2,2 passes, 1,1 interceptions en 34 min / 49% au tir, 38% à 3pts et 80% aux lancers (50 matchs).
Si beaucoup pensaient que 107 millions sur 4 ans était trop d’argent pour Jaylen Brown, l’arrière a démontré cette saison qu’il méritait cette somme en étant un joueur majeur d’une des meilleures équipes de l’Est. Dans la conversation pour être All-Star, Jaylen n’a pas été convié à l’événement pour la seule et unique raison que deux de ses coéquipiers y participaient déjà – Tatum et Walker – mais le numéro 7 jouait bel et bien comme un All-Star cette saison. En progrès dans tous les compartiments du jeu, il n’est désormais plus possible de contester le choix des C’s de sélectionner Brown en 3ème position de la Draft 2016, car il est aujourd’hui l’un des piliers de Boston. Incroyable athlète, Jaylen est présent chaque soir des deux côtés du terrain et nul doute que l’avenir des Celtics s’annonce radieux avec Tatum et Brown aux commandes de la franchise.
PLACE 31 : ZACH LAVINE
Stats : 25,5 points, 4,8 rebonds, 4,2 passes, 1,5 interceptions en 35 min / 45% au tir, 38% à 3pts et 80% aux lancers (60 matchs).
Oui, Chicago fait aujourd’hui partie des pires équipes de la ligue, l’une des plus tristes à regarder, et oui encore, Zach LaVine n’est parfois pas innocent à ce pétrin. Rares sont les fois où l’ancien des Wolves s’est comporté comme un véritable leader en emmenant ses coéquipiers vers la victoire, en montrant l’exemple des deux côtés du terrain. Mais rares également sont les fois où Zach n’a pas livré un récital offensif lors d’une rencontre. Si sa défense laisse réellement à désirer – encore plus au vu de ses qualités athlétiques – LaVine a néanmoins prouvé qu’il pouvait être exceptionnel de l’autre côté du terrain, en devenant régulier au scoring, au shoot, mais également dans l’implication de ses coéquipiers. Il n’y a plus qu’à attendre que cela se retranscrive dans les résultats des Bulls.
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