C’était le dernier match de la soirée, mais qu’est ce qu’il en valait le coup, notamment dans le quart-temps ultime. Lebron James a fait plaisir, même s’il aura fallu du temps pour se mettre dans le rythme, à l’image de son équipe.
Un nom à retenir dans cette première mi-temps : Anthony Davis. Quand un grand joueur se déchire à une rencontre, il veut se rattraper à la prochaine. AD est souvent injouable contre les grosses équipes et aime être au ralenti contre les plus faibles, c’est assez ironique. Il frôlait déjà les 20 points à la mi-temps. Contrairement au Anthony Davis habituel, très varié dans ses choix offensifs, celui-ci écrasait tout sur son passage dans la raquette, preuve d’une envie de se venger et cette attitude devra être réitérée en playoffs. Autre grand bonhomme de cette première mi-temps, l’inévitable Michael Porter Jr, qui shootera d’ailleurs à 100% dans ce match (16 points).
Lebron James finit meilleur marqueur du match avec 29 points. Durant le 1er quart-temps, il est le Lebron James qu’on a vu depuis le début de la bulle. Ne trouvant pas ses spots, ne jouant pas son jeu et c’est plutôt surprenant, vu comment il arrive à trouver son rythme en défense, en évitant aucun contact, en voulant découper tout ce qui bouge. Il aura fallu attendre que le premier vrai shoot tombe dans le 2ème quart-temps et il était parti avec un festival à 3 points (5/11). Il n’en oublie pas de délivrer 12 passes décisives mais seulement un petit rebond. Dwight Howard est rentré tard dans la rotation du match, ce qui ne l’a pas empêché d’être plus que performant : 8 points et 5 rebonds. Même chose pour Dion Waiters malgré shoots olé, olé, comme on en a l’habitude avec lui (12 points).
Denver joue bien mais les starters seront reposés après le 3ème quart-temps. L’occasion pour Dozier de se montrer et malgré un lancer raté dans le money-time, il a su prouver que son talent était réel pour le plus grand bonheur de Reggie Miller, aux commentaires. Il termine la rencontre à 18 points. Les Lakers se devaient ainsi de gagner mais surtout de montrer qu’ils progressent. Catastrophique en tant qu’équipe au shoot à Orlando, les joueurs de Vogel ont montré toute leur adresse extérieure dans le money-time. Danny Green plante deux gros shoots à 3 points coup sur coup et plus important encore, Kyle Kuzma met le shoot de la victoire, après un superbe système. L’exécution du money-time a frisé le 10/10 et les seconds rôles des Lakers ont pris la confiance, ce qui est vital pour les playoffs, notamment pour les shooteurs.