Chris Andersen sa beau avoir raccroché les sneakers depuis 2016, il n’a visiblement pas oublié la NBA. Au point même d’envisager un retour ?
Si Chris Andersen ne joue plus dans la grande ligue depuis 2016, son actualité vis à vis du basket n’est pas morte pour autant. En effet, il évoluera vendredi à l’American Airlines Arena au sein de la Big3, la ligue de 3v3 qui ne cesse de grimper en intérêt. Forcément, il sera heureux de refouler le parquet du Heat, celui sur lequel il a vécu les plus glorieuses années de sa carrière lors du passage de LeBron James en Floride, y remportant même un titre en 2013. Une nostalgie qui donne envie a Andersen de ne pas tirer un trait sur la NBA.
» Je me suis rompu les ligaments croisés en 2016 à Cleveland et ma rééducation a duré toute l’année 2017. Je ne vais pas laisser ça m’obliger à raccrocher. Je vais sans aucun doute essayer de revenir dans la ligue. Si ça ne marche pas, l’étranger est une bonne option mais revenir en NBA est mon objectif principal. » Chris Anderson via Miami Herald
Le Birdman ne s’est d’ailleurs jamais réellement éloigné de la Floride puisqu’il s’y entraîne régulièrement. Alors forcément, si retour il y a, le Heat serait sa priorité. En dehors du titre remporté, il n’oublie pas sa complicité avec Udonis Haslem, leur chasse à l’alligator, et..le fameux Harlem Shake obtenu après avoir obtenu sa bague. Un sentiment qu’il caractérise de « camaraderie épique ».
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Beaucoup étaient sceptiques au début du projet Big3, mais avec des têtes d’affiche comme Baron Davis, Amar’e Stoudemire, Nate Robinson ou Carlos Boozer, l’intérêt du public ne cesse de grandir. Du coup, Chris Andersen y voie une occasion de se montrer et de donner envie aux dirigeants de la NBA de lui proposer un contrat.
» C’est une des qualités de la Big3, c’est une plateforme extraordinaire pour les gars qui essayent de revenir en NBA ou d’avoir une offre à l’étranger, pas seulement pour les joueurs mais aussi pour les coachs. Pour les gars dans ma situation, cela peut offrir nombre d’opportunités. Il n’y a rien de facile. Il n’y a pas de jeu statique. Vous devez revenir derrière la ligne à 3-points, lancer une action alors que l’horloge s’écoule constamment. Vous devez montrer que vous pouvez toujours bouger latéralement et horizontalement. «
A déjà 40 ans, ses chances de revenir en NBA restent cependant minces. L’argent se fait rare dans les salary cap ces derniers temps, ce serait donc surprenant de voir une équipe proposer le minimum vétéran à un ancien joueur aussi vieux et sans temps de jeu depuis sa blessure à Cleveland en 2016. Mais après tout, à lui de faire ses preuves vendredi pour tenter Pat Riley ou un autre dirigeant.