
NBA – Il voulait relancer sa carrière sous le soleil de Porto Rico. À la place, DeMarcus Cousins a surtout fait parler ses nerfs. Scène lunaire sur les parquets portoricains, où l’ancien All-Star NBA a ajouté un chapitre bien gratiné à sa légende de bad boy. Personne ne sort grandi de l’affaire.
Dès que DeMarcus Cousins est sur le parquet, le basketball n’est jamais très longtemps au centre de l’attention. Cette nuit à Porto Rico, l’ancien All-Star NBA l’a une nouvelle fois prouvé, en dégoupillant face aux fans lors d’un match entre les Mets de Guaynabo, son équipe actuelle et les Vaqueros de Bayamon, où évolue un autre visage bien connu des parquets NBA : Danilo Gallinari.
À huit minutes de la fin, le pivot entre en éruption. Un fan au premier rang le provoque ouvertement, lassé de le voir se plaindre sans relâche auprès des arbitres. Du déjà-vu. Mais DeMarcus Cousins n’est pas du genre à encaisser sans broncher.
DeMarcus Cousins and a fan sitting courtside get into an altercation.
What in the world… (via @LaGuerraBSN)pic.twitter.com/TeBEugvrUq
— Legion Hoops (@LegionHoops) June 10, 2025
Deux fautes techniques plus tard, l’arbitre l’envoie aux vestiaires. Et là, c’est le chaos. DeMarcus Cousins traverse une marée d’insultes, de gobelets lancés et de bières éclatées sur son crâne. L’ambiance vire au lynchage verbal. Le colosse tente de faire demi-tour, prêt à remonter en tribunes, les poings serrés. Il faudra l’intervention musclée de la sécurité pour l’arracher à ce bain de foule toxique. Boogie est hors de lui, et le public aussi.
Ah ouais Demarcus Cousins, c’est chaud… pic.twitter.com/JBOeOvsvwX
— The Daily Dunk (@dailydunkfr) June 10, 2025
Cette séquence est un nouveau coup dur pour un joueur qui, malgré tout son talent, n’a jamais réussi à s’éloigner de ses penchants autodestructeurs. Des Sacramento Kings aux Warriors, en passant par les Pelicans ou les Nuggets, DeMarcus Cousins a toujours laissé derrière lui des stats et des polémiques. L’infirmerie a ralenti sa carrière, mais c’est surtout son tempérament qui l’a freiné à chaque tournant.
À 33 ans, jouer à Porto Rico devait être un moyen de se relancer et de prendre du plaisir. Mais quand un vétéran de son calibre perd encore ses moyens face à des provocations de tribune, on ne peut que constater l’évidence. Boogie est toujours Boogie et ça risque de lui fermer définitivement quelques portes.
Porto Rico devait être un nouveau départ, ce fut surtout un vieux remake. Dans un championnat qui comptait sur sa star NBA pour faire briller les projecteurs, DeMarcus Cousins a sorti le projecteur incendie. À défaut de dominer sur le terrain, il continue de squatter les gros titres pour les mauvaises raisons. Et si l’on doutait encore de sa capacité à changer, la réponse vient d’atterrir en plein crâne. Avec un fond de bière.
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