Belle affiche hier soir entre Orlando et Philadelphie, deux équipes qui fonctionnent plutôt bien en ce moment. Mais hier soir, sans leur meneur, les 76ers ont déraillé.
Oui, Ben Simmons est le métronome de son équipe. Joel Embiid en est le franchise player, Jimmy Butler est le gars à qui on file la balle dans le money-time, mais le collectif de Philly se base sur la capacité de l’Australien à trouver ses partenaires. Sans lui hier soir, les 76ers ont tenu bon pendant la première mi-temps, avant de totalement s’effondrer par la suite. Sur les 3ème et 4ème quart-temps, ils vont subir un violent run de 30-5 de la part du Magic. Pire encore, ils ne vont pas inscrire le moindre panier pendant 11min42. ONZE MINUTES ET QUARANTE-DEUX SECONDES OUI ! C’est bien moche oui, surtout pour une équipe qui ne vise rien de moins que les finales NBA cette saison. Joel Embiid déclarait récemment être indéfendable, visiblement à Orlando on a écouté sa punchline en se marrant bien et la sanction est tombée.
» C’était vraiment très bon. C’est presque un quart-temps entier. C’était de la grosse défense, avec beaucoup d’effort, de l’intensité et de la concentration. »
Le dégarni de CharentonEvan Fournier via nba.com
Au final, les Sixers n’auront inscrit que 98 points sur toute la partie, une rareté pour une attaque d’habitude très prolifique. Mais en dehors de leur panne offensive, Evan Fournier a raison de souligner la défense de ses coéquipiers. Sur leurs 5 derniers matchs à domicile, le Magic n’a encaissé en moyenne que 97.8 points ! Les Floridiens ont évidemment pu compter sur leur duo Fournier/Vucevic, auteurs de 52 points en cumulé, mais c’est un joueur du banc qu’il faut surtout féliciter, et on parle d’un ancien ROY.
Oui, Michael Carter-Williams a inscrit 15 points, capté 6 rebonds, offert 3 passes et intercepté deux fois la balle en 20 minutes. Après une longue traversée du désert, le meneur profite de son contrat de 10 jours pour montrer de belles choses, notamment sur le plan défensif où son envergure lui permet d’emmerder pas mal de monde. De quoi lui valoir un second contrat de 10 jours, en espérant qu’il continue à se montrer à son avantage pour continuer son aventure à Orlando.