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Le joueur le plus difficile à défendre pour John Wall : Derrick Rose, celui qu’il n’a pas battu pendant ses 5 premières années

Depuis sa draft en 2010, John Wall a eu l’opportunité de défendre sur certains des meneurs les plus forts de l’histoire, qui plus est dans cette époque qui correspond à l’âge d’or des meneurs. Qui a été le plus compliqué à tenir ? Le choix s’est très vite tourné vers l’enfant de Chicago, Derrick Rose. Malheureusement, les blessures en ont décidé autrement mais cette opposition aurait pu rythmer les playoffs à l’Est durant ces dernières années.

À Washington, on nourrit énormément de regrets autour du cas John Wall. Se mettant à dos le vestiaire par moments (Coucou Gortat), le premier choix de la draft 2010 n’en reste pas moins un des joueurs les plus spectaculaires de ces dernières années. Altruiste, flashy, vif comme l’éclair et puissant, Wall a souvent été dans la discussion des meilleurs meneurs de la ligue, voire même considéré comme le meilleur à l’Est. Ses playoffs 2017 sont là pour nous rappeler à quel point l’ancien de Kentucky avait ce qu’il fallait pour être le leader d’une grosse écurie à l’Est. Malheureusement, entre irrégularité et blessure à répétition, John a été freiné dans son élan par un mur. En pleine convalescence de son talon d’Achille, le meneur des Wizards est absent des parquets depuis le 26 décembre 2018. Le temps commence à se faire long du coté de Washington, encore plus lorsque votre franchise player blessé vous coûte 171 millions sur 4 ans. Pendant ce temps-là, Bradley Beal tente tant bien que mal d’assurer le service pour éviter aux Wizards de ne pas (trop) sombrer dans les profondeurs de l’Est. En attendant de revoir en scène le meilleur backcourt de la ligue (ces propos appartiennent à Bradley Beal), John Wall prend son temps avec sa blessure et son retour devrait être assurément pour la saison 2020-2021. En cette période de confinement, ce dernier s’est livré à un live Instagram dans lequel il a révélé quel était le joueur le plus coriace à tenir. Chris Paul ? Stephen Curry ? Damian Lillard, Deron Williams, Russell Westbrook ? Que nenni…

Le meilleur ? Je dirais Derrick Rose avant qu’il traverse toutes ses blessures. Tu vois où je veux en venir, c’était un vrai chien. Il a été le joueur le plus difficile à défendre pour moi.

Derrick Rose a été un problème insoluble pour bon nombre de défenseurs. En atteste sa saison 2010-2011 durant laquelle il a été couronné MVP de la saison régulier au nez et à la barbe de Dwight Howard et LeBron James. À seulement 22 ans, le meneur de Windy City a régné sur la planète NBA le temps d’une saison et un avenir radieux lui était destiné. Il était le messie qui allait ramener à nouveau la lumière dans une cité orpheline de son succès d’antan, le digne successeur de Michael Jordan. Les blessures en ont décidé autrement et après la descente en enfer c’est tout le microcosme NBA qui se réjouit de revoir Derrick Rose épanoui et en phase avec son corps et son jeu. John Wall et Derrick Rose font sans conteste partie des meneurs les plus athlétiques et explosifs que cette ligue n’ait jamais connu. Avant leurs pépins physiques, on a pu assister à quelques confrontations qui auraient dû être un avant-gout de duels au sommet. Et si seulement…

Dans une NBA où tout va plus vite, plus haut, plus fort, Derrick Rose aurait été sans aucun doute le meneur qui était prédestiné à dominer la ligue et à regarder yeux dans les yeux le génialissime Curry pour la place de meneur de la ligue. Too big, too strong, too good et malheureusement too fast…

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