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Le Heat peut vraiment être fier de son match : le sang, le cœur, la passion n’auront pas suffi contre le duo monstrueux des Lakers

Source photo : Lakers Twitter

Les Lakers n’ont jamais été aussi proches du titre, pour le plus grand bonheur de Jeanie Buss qui lâche ses meilleurs handshakes. Désormais 2 à 0 dans la série et tout ne fut pas si facile, le Heat a montré du cœur, sauf que lorsqu’on affronte le meilleur duo de la ligue, ce n’est pas assez. Comme le disait si bien Kobe, quand les Lakers menaient 2 à 0 contre Orlando, il y a 11 ans : « Le Job n’est pas fini ».

La nouvelle est tombée durant la nuit, Goran Dragic et Bam Adebayo n’étaient pas présents sur le terrain pour le match de ce soir, outre Jimmy Butler, il s’agit des meilleurs joueurs du Heat et dans ces conditions, difficile de l’emporter vu les titans d’en face. Meyers Leonard et sa super coupe, ainsi que Tyler Herro ont pris place dans le cinq et n’ont pas à s’en vouloir en étant aussi sérieux que les deux stars absentes du Heat. Le début de match est assez compliqué pour le Heat. Dwight Howard a bien mieux débuté qu’au match 1 et la raquette se fait pulvériser. Avec ses coudes pointus, il montre sa bave sur chaque dunk. 12 des 14 points in the paint pour les Angelinos, ce scénario était attendu sans Bam. Lebron James s’occupe de jouer les passeurs poste haut sur la zone, Anthony Davis n’a plus qu’à finir et Miami savait que la soirée allait s’annoncer très longue. L’adresse n’est vraiment pas la même pour les shooteurs des Lakers, notamment le backourt titulaire, qui finit à un hideux 3/19 dans le domaine.

Dans le 2ème quart-temps, Miami commence à perdre pied. Sans Bam Adebayo, la raquette continue de souffrir dans toutes les séquences de jeu. Après Lebron James, Rajon Rondo s’occupe de driver l’équipe et envoie des alley-oops des 4 coins du terrain. Jimmy Butler est assez discret et se mue en passeur, pour que ses coéquipiers ne perdent pas confiance. Crowder, Herro, Nunn et Olynyk apportent grâce à leur qualité de shoot mais c’est surtout la défense qui fait mal, en encaissant 39 unités dans ce fameux 2ème quart-temps.  Aussi effrayant que l’avion qui a dépassé le mur du son il y a quelques jours…

Anthony Davis ouvre le 3ème quart-temps avec détermination et fait de ses défenseurs ses jouets. D’abord sur Jae Crowder en un contre un à l’extérieur et aussi à l’intérieur en réalisant 3 claquettes de suite. En ne ratant qu’un shoot sur ses 13 premiers, il réalise un presque parfait et profite véritablement de sa taille. Pendant un temps-mort, Udonis Haslem va lâcher un gros speech à ses coéquipiers et son équipe se réveille. Jimmy Butler arrive de nouveau à être prolifique à la passe mais aussi en se montrant plus agressif, jusqu’à revenir à 10 points. Miami plantera 39 points et arrive à récupérer des points précieux sur la ligne des lancers.

Miami garde sa zone et doit concéder beaucoup de shoots libres, pour protéger la raquette. Heureusement pour eux, les Lakers ne mettent rien… Mais de l’autre côté du terrain, Jimmy Butler n’a plus d’inspiration et les siens ne marquent plus un panier, en ratant même 8 shoots de suite. Le jeu est trop prévisible et la bande de Lebron James s’attend très souvent à ce qu’il réalise des passes, de cette manière, les Lakers vont tuer le match. L’adresse revient grâce à Lebron James et avec 3 minutes à jouer, le match est complètement plié et les Lakers repartent à l’hôtel avec la victoire.

Que faire quand Bron et Anthony Davis combinent 65 points ? Sans oublier la belle adresse de RR9 à 3 points. Jimmy Butler a beau se transformer partiellement en un Chris Paul, il doit terminer à plus de 20 shoots par match, pour espérer l’emporter, surtout avec l’absence des nombreux joueurs. Le match 3 déterminera la suite de la série.

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