Le Heat a été sorti aisément par des Bucks dominateurs. Un 4-0 sec qui n’a fait plaisir à personne, et qui a choqué une bonne partie du public. Malgré tout, toute élimination a un point positif, et celui de Miami est que l’effectif va enfin pouvoir souffler.
Miami est en vacances, et pour une grande partie de l’organisation, c’est tant mieux. Le sweep subi face aux Bucks a fait mal aux têtes, mais il s’agit maintenant de reposer les corps. Car le Heat vient d’enchainer de façon démentielle. Entre la saison passée, qui s’est finie mi-octobre, et la reprise de la saison, les joueurs n’ont eu que 2 petits mois pour laisser les organismes au repos. Un laps de temps bien trop court pour pouvoir espérer être performant tout au long d’une saison aussi éprouvante que peut l’être une saison de NBA, même lorsqu’elle ne dure que 72 matchs. Pat Riley l’a dit à tout son effectif, la priorité de ce été est claire, on ne fait rien.
« On y est depuis un moment, donc ce qu’on va faire en premier, c’est se reposer. Nos joueurs, notre staff, les gens qui ont été ici tous les jours, tous les jours, ils sont mentalement fatigués ainsi que physiquement. Et je pense qu’il ont juste besoin de se reposer pour quelques semaines, voire un mois. »
Sans parler de tous les gens qui travaillent, dont l’état physique et mental transparait moins à nos yeux de spectateurs, l’état des joueurs s’est ressenti pendant la série face aux Bucks. Les jambes étaient coupées, les shoots trop courts, les efforts plus durs à faire, et c’est tout l’effectif du Heat qui s’est écroulé. On savait que la NBA allait pousser les joueurs dans leurs derniers retranchements, et voir le Heat et les Lakers sortis dès le premier tour des playoffs n’est sûrement pas un hasard. Mais plus que l’organisation de Miami, c’est toute la NBA qui arrive à bout et a besoin de repos. Mike Malone a encore rappelé à quel point la crise sanitaire jouait sur le moral, et tout le monde attend un retour à une sorte de normalité.
« Cette saison était incessante. Je ne peux qu’attendre le jour où je vais me réveiller et je n’aurais pas à m’inquiéter sur à quelle heure je dois descendre à la salle pour faire un autre test. Je pense que cette année a été la plus dure de mes 20 années en NBA. C’est un fardeau émotionnel, un fardeau physique, un fardeau émotionnel. »
— Miami HEAT (@MiamiHEAT) June 3, 2021