Durant une interview d’une bonne dizaine de minutes, Lebron James a évoqué différents sujets. La ville dans la bulle est spéciale, vivre loin de sa mère, mais aussi être avec ses coéquipiers et ses adversaires. L’ailier des Lakers doit s’adapter.
Lebron James est passé sur ESPN, a été aperçu en vidéo. Néanmoins, le numéro 23 de Los Angeles n’a pas été vu en interview officielle depuis maintenant le mois de mars. Les journalistes ont peut être dû oublier l’effet que ça faisait. Normalement, les nombreux journalistes sont avachis sur le King, dans son vestiaire, à la limite de l’harcèlement avec les micros dans la tronche de James. Plus maintenant. Ils doivent attendre chacun leur tour, avec une distance de sécurité. La première question concerne forcément la bulle et Lebron James a sans doute la meilleure réponse parmi ses collègues NBA :
« Tout le monde ne cesse de se demander comment c’est la bulle ou comment ça se passe, et je dis simplement » C’est 2020. Rien n’est normal en 2020. Rien ne semble tel quel, et qui sait si ça reviendra à la normale. Mais vous faites les ajustements et vous vous en rendez compte en cours de route, c’est ce que signifie la vie. »
Par la suite, Lebron James évoque sa place dans la course au MVP. Il a en tête toutes ses mauvaises langues, très dures avec lui, déclarant à son arrivée à Los Angeles, qu’il n’aurait pas été capable de mener son équipe au sommet. Il préfère en rigoler dorénavant, en citant le classement des Lakers (1ers à l’ouest). Il a dominé collectivement et individuellement et laissera faire le destin concernant un potentiel titre de MVP : « Je pense que j’ai montré ce dont j’étais capable. »
Très proche de sa mère, Lebron James a eu une pensée émue pour elle :
« La seule chose qui me manque durant le COVID et la période de quarantaine, c’était ma mère. C’était la 1ère fois de ma vie que je voyais pas aussi longtemps ma mère. Je ne l’ai pas vu depuis le dernier All-Star Week-end, puis je l’ai vu deux, trois semaines avant que nous devions rester dans nos villes respectives. C’était extrême pour moi. »
En tant que capitaine des Lakers, il ne pouvait pas éviter les questions sur son big bro, Kobe Bryant. Comme beaucoup, il lui manque et fait en sorte de faire perdurer son héritage mais aussi celui de sa fille : « Il n’y a pas un jour où je ne pense pas à lui. Et il n’y a pas un jour qui passe où l’organisation [des Lakers] ne se souvient pas ou ne pense pas uniquement qu’à Kobe, mais aussi Gigi, Vanessa et les filles. »