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Le braquage parfait des Warriors : Damion Lee pour la gagne, être clutch, c’est une histoire de famille !

Qu’elle doit faire du bien cette victoire. Les Warriors ne méritaient pas vraiment de l’emporter mais comme on dit souvent, dominer n’est pas gagner. Si Stephen Curry a joué les pyromanes en fin de match, c’est bien Damion Lee qui a infligé le coup de grâce.

Toujours important de donner le max d’informations, notamment les plus croustillantes et on commence par une petite anecdote concernant l’action du match. Lors de la balle de match, les Warriors auraient dû gagner (ou perdre) grâce à Stephen Curry ou Andrew Wiggins. En réalité, Damion Lee n’était que la 3ème option pour l’ultime possession ! Auteur de la remise en jeu, il laisse le chrono défiler encore et encore, jusqu’à la limite des 5 secondes. Le beau frère de Steph Curry n’arrive pas à le trouver ni lui ni Andrew Wiggins. Le cochon aurait pu passer à Steph mais sans doute stressé par le chrono, il ne l’a pas vu. Kevon Looney reçoit ainsi la gonfle et retransmet tout de suite à Damion Lee. Zach LaVine ressort comme il peut mais le shoot rentre quand même : « Lee a très bien géré. Lui et Loon [Kevon Looney] ont une super connexion. Il est prêt à shooter. Il a mis beaucoup de gros shoots ce soir et c’était le plus gros pour pas qu’on soit à 0 victoire et 3 défaites. » Stephen Curry

Pour se mettre dans une telle position, les Warriors ont eu beaucoup de réussite, surtout dans le dernier quart-temps. Zach LaVine avait potentiellement réussi le game winner avant ce fameux shoot. Stephen Curry avait décidé de retrousser ses manches. Après son panier à 3 points impossible à la fin du 3ème quart-temps, le point guard plante 12 points dans le money-time pour garder son équipe à flot – les 7 dernières minutes pour être exact. Chicago avait la main mise sur le match. 41 points dans le 3ème quart-temps, un momentum dans la poche avant que Curry se transforme en pyromane. Wendell Carter s’est enfin rattrapé avec 22 points et Lauri Markkanen a été solide, lui aussi avec 22 points. Chicago menait pourtant de 9 points à 3.58 de la fin de la rencontre mais le MVP unanime 2016 était en mission…

La rencontre n’était pas vraiment de bonne qualité mais le dernier quart-temps a vraiment emballé la rencontre. Ce début de saison se découpe d’ailleurs en 2 phases, soit c’est un blowout, soit un money-time. On préfère le 2ème choix.

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