Charlotte est en train de comprendre ce qu’est d’avoir une hype telle que Lamelo Ball dans l’équipe. C’est un peu comme passer à la télé nationale tous les soirs. Le jeune a des « passe-droits » de la part des médias, qui publient toutes ses actions à la manière d’un Luka Doncic ou Zion Williamson. Vous imaginez vraiment un Dwyane Wade parler d’un vulgaire Charlotte – Orlando à l’accoutumé ? C’est pourtant ce qu’il a fait cette nuit.
Lamelo Ball avait commencé sa carrière pro US par 0 point, de quoi faire crier les premiers haters. Pour autant, il termina à 10 rebonds et 4 passes, preuve que le garçon sait jouer. Dans la NBA d’aujourd’hui, beaucoup de joueurs sont unidimensionnels. C’est une denrée rare d’être bon dans 2, 3 voire 4 domaines. Lamelo Ball fait partie de ce genre. Lors de sa 2ème rencontre, il score 12 points mais à un vilain 3/10 au shoot. Ce sera finalement dans sa 3ème rencontre que le joueur se montrera le plus intéressant en attaque. Il finit à 18 points, 5 passes et surtout 4 paniers à 3 points !! Après un premier shoot qui touche tous les côtés du cercle, on aurait pu croire que c’est la chance mais Lamelo Ball va en enchaîner 3 autres, pour finir à 44% dans le domaine.
Dans cette rencontre, Lamelo Ball a montré toute son insolence. S’il a bien travaillé pour ses 3 points, le garçon a un jeu un peu trop playground et désinvolte. Cela pourrait lui jouer des tours mais il serait mentir de dire que ça ne plait pas au public, bien au contraire. Le 3ème choix de la draft a qui puis est développé une relation avec Miles Bridges, qui doit se régaler de jouer avec un passeur pareil. Cela lui permet d’avoir beaucoup de paniers faciles, de quoi augmenter sa moyenne de points de manière significative pour la saison à venir. Il y aura bien un match dans le match, Cole Anthony (13 points à 2/3 à 3 points) étant très surprenant de son côté, dans sa manière un peu plus agressive que Lamelo Ball. L’adresse à 3 points lui permet d’être très intéressant, de quoi apporter un jeu complémentaire de Markelle Fultz (14 points), lui aussi très en verve mais malheureux de loin (0/4).
On aurait pu craindre le pire pour Lamelo Ball. En plus d’être chaud, il a su être très à l’aise avec Graham ou Rozier. Jouer avec deux meneurs peut poser des problèmes d’égo, ou même d’organisation, pas avec Lamelo qui adore jouer avec un scoreur à ses côtés. Il n’a plus qu’à balancer des caviars à qu’il le souhaite, tel le père Noël.
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