Avec San Antonio cette saison, c’est tout ou rien selon leur période. En ce moment, c’est tout puisque les Spurs ont réussi à s’imposer contre les Celtics. Grâce à qui ? Un très bon collectif certes mais surtout un Lamarcus Aldridge qui lâche le match de sa saison. Victoire importante vis à vis de la course aux playoffs (115-96).
48 points à 20/31 au shoot, 13 rebonds et 6 passes : Lamarcus Aldridge n’avait tout simplement pas notre temps. Pas le match de sa carrière puisqu’il avait déjà planté 56 points contre le Thunder quelques mois auparavant. Néanmoins, il a livré le meilleur match de sa saison. Il peut dire merci à Boston qui n’avait franchement pas envie de défendre cette nuit. Il lui a suffi de quelques paniers pour comprendre qu’il serait « unstoppable », même si les Celtics envoyaient Claude Makelele. Au poste bas, il a fait l’amour, danser le zouk, twerker ses défenseurs. Choisissez votre expression favorite en tout cas, les 14 points inscrits sur les 18 premiers points de San Antonio en disent long sur la mentalité de « LMA ». Jamais doublé ou presque, il sortira à un peu plus d’une minute de la fin et c’est bien dommage car il a eu l’occasion de dépasser les 50 points. Que nenni, l’important était la victoire !
Boston a des choses à revoir avant d’attaquer les playoffs. L’équipe coachée par Brad Stevens – d’ailleurs ça ne s’est pas encore vu – a été démolie. L’intensité n’était pas présente cette nuit même si l’écart n’était pas flagrant en première mi-temps. Smart et Brown sont pour ainsi dire les seuls à se donner de ce côté du terrain. En attaque, Kyrie Irving commence bien avant de se blesser à la main. Et à partir de ce moment, même un aveugle aurait aperçu que cette injury le bloque, le freine et toute son équipe en pâtit. Ses 11 passes décisives n’y changeront rien. Naufrage collectif avec 20% à 3 points et surtout un après match qui fait parler. Pour changer, le vestiaire restera fermé un bon moment et nul doute que les embrouilles ont eu lieu. Cela concernerait les joueurs et les coachs selon les bruits de couloir. On vous tiendra informé dans la journée…
Pour San Antonio, tout roule forcément. Alors oui, Lamarcus Aldridge s’est pris pour Thor mais derrière lui, toute son équipe a géré. Les Spurs iront même provoqué des hués du public du TD Garden, mécontent de leur équipe. DeMar DeRozan a su peser tout le match en étant encore un grand playmaker, lui qui finira en double double (16 points et 11 passes). Il marquera aussi quelques paniers importants, histoire de faire mal en seconde mi-temps. Patty Mills aura aussi été important avec ses 12 points. Entre super mouvement de balle et une énorme défense encore une fois, les Spurs trouvent leur rythme de croisière, en attendant leur prochaine crise… L’écart aura même dépassé les 20 points dans le dernier quart.