L’enfance de Giannis n’était pas facile, la vie avec sa famille n’était pas facile. Durant plusieurs épisodes, il est revenu dessus avec Adrian Wojnarowski. Plus que le succès du MVP, avoir 3 frères en NBA, sachant tout ce qu’ils ont traversé, cela ne doit être que du bonheur pour leur maman.
On remonte presque 20 ans en arrière pour évoquer la vie de la famille Giannis Antetokounmpo. Comme beaucoup de familles dans le besoin, celle de Giannis est unie et bien plus encore, c’est leur force. De cette manière, ils arrivent à tenir année après année. Comme il aime le dire : « On est unis comme une équipe, solide comme la roche. » Ses parents galèrent et le double MVP a déjà le sens des responsabilités, il veut les aider. Ainsi, Giannis Antetokounmpo décide de faire plein de petits boulots. Lui et ses frères n’hésitent pas à vendre des montres ou des bibelots aux passants et surtout nombreux touristes dans la rue. Même si ce n’était pas ce qu’est censé faire un enfant, il a pris du plaisir mais surtout, le Buck était plutôt doué pour ça. Alors s’il fallait le faire, c’était avec le sourire. Dans le podcast avec Adrian Wojnarowski, le 15ème choix de la draft 2013 a discuté de ces temps difficiles :
« En regardant en arrière avec la façon dont nous mangeons, la façon dont nous prenions soin de notre corps, nous ne mangions pas assez moi et mes frères. J’allais à l’école, pas de petit déjeuner, je rentrais à la maison parfois avec de la nourriture, parfois pas de nourriture, puis j’allais à l’entraînement à 23 heures seulement après je mangeais mon premier repas. »
Barack Obama disait de Giannis Antetokounmpo de devenir un peu plus orateur lors du dernier All-Star Game à Chicago, pour témoigner son histoire car il sait à quel point le joueur de 25 ans peut être source d’inspiration. Aller à l’école, travailler après et aller à l’entraînement, parfois donc sans manger, ça montre à quel point le meilleur joueur des Bucks apprécie le voyage. Ses parents viennent du Lagos et quand ils éduquent leurs enfants, le respect mais aussi l’éthique de travail prennent une énorme place. Pour preuve que leur nouveau pays est désormais le leur, les noms de leurs fistons sonnent très grecs. Si le joueur peut être critiqué pour ses errances en playoffs, son shoot, l’homme ne peut pas l’être. Giannis Antetokounmpo est un exemple pour beaucoup et on espère qu’il continuera partager son histoire au fil des années, lui aussi a sa Mamba Mentality mais contrairement à son ami Kobe Bryant, il n’a pas eu le choix.
Désormais papa, coéquipier de son frère à Milwaukee et même d’un autre champion aux Lakers, il peut être fier de son parcours. On a tout de même un petit pincement au cœur pour la star, qui ne peut pas avoir son papa avec lui mais on ne doute pas de la fierté de ce dernier, comme depuis la naissance du Greek Freak.
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