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La série s’annonce légendaire : dans une guerre des tranchées, Kevin Durant claque encore plus de 30 points dans un money-time avec pas mal de sueurs froides !

Source photo : ESPN

Il était clair que la série allait être folle. Le game 1 ne nous a pas menti. Grâce à un effort collectif, entre l’apport de Iguodala et Green, le dagger de Curry ou encore les 35 points de Kevin Durant, victoire Golden State 104 à 100 et merci pour le money-time plein d’intensité !

Après la bouillie de basket de Milwaukee, il y avait le vrai match qui commençait. Si l’adresse sera limite pire, l’intensité est digne d’une finale NBA. Rien de plus normal avec ces deux équipes qui ont un énorme passif. Le décor est planté. L’ambiance fait rage dès le 1er quart-temps et on ne peut s’empêcher d’être triste que ces deux équipes s’affrontent déjà, alors qu’elles étaient censées se rencontrer en finale de conférence. Draymond Green sera l’homme de ce début de match. Le bougre finit presque en triple-double avec un +/- de +10. Rien à dire, il a fait son match des deux côtés du terrain. Très agressif vers le panier, il permet aux siens d’être devant avec un Kevin Durant maladroit mais qui sera décisif. Les deux équipes sont très maladroites et il faudra attendre que les joueurs se décrispent pour respirer. Comme à son habitude, Golden State va finir fort le quart-temps à coup de 3 points entre Curry et Durant. Pendant ce temps-là, Houston continue de se foirer de loin (1/14 à 3 points).
Au moins, ils touchaient le cercle dans le 1er quart-temps. Houston balance carrément des briques, notamment Eric Gordon qui n’a aucune pitié pour nos oreilles. Golden State va encore avoir ce matelas d’avance puisque D’Antoni a eu la mauvaise idée de garder Nene sur le terrain, erreur qu’il reproduira plus tard mais on en reparlera. Meme s’il score, le bougre handicape bien trop son équipe sur le terrain. Puis les Rockets vont enfin mettre dedans avec un joli 8/14 à 3 points dans le 2ème quart-temps. La frustration gagne les Dubs, à l’image de la technique de Green et il y a égalité à la pause. 

Le match « maladresse » continuera. Hormis Eric Gordon qui met dedans en ce début de 3ème, Harden et CP3 se déchirent quand ils veulent shooter de loin. Les turnovers ou les rebonds longs permettent à Golden State de lancer leur contre-attaque. Sauf que le Curry a la flemme de jouer et se montre agressif que dans les mauvais côtés. Il prend sa 4ème faute et James Harden montre le bout de son nez. Entre pick and rolls, lancers et shoots à 3 points, Houston revient à égalité. Durant décide de s’énerver à son tour et on a droit à un beau duel avec Chris Paul. Les refs craquent encore une fois et balancent des techniques à tout va.
Et voilà que le vrai match commence pour les deux équipes. Les coéquipiers d’Austin Rivers, lui qui était absent, font tout pour revenir dans le match. C’est finalement Harden et Gordon qui réussiront l’impossible. En face, Kevin Durant fait un travail monstre, aux lancers et aussi au shoot, imitant parfaitement Dirk Nowitzki. On se dirige tout droit vers un braquage de Houston mais D’Antoni va faire une erreur cruciale. Alors qu’il n’y a qu’une possession d’écart, il mettra Nene sur Curry. Le Chef pourtant très maladroit sanctionne à 3 points. Game Over ? Presque avec Harden qui réussit le 3+1. Golden State perd la ballon on ne sait comment, cafouillage Gordon – CP3. Cette fois-ci c’est vraiment la fin, alors que James Harden avait la possibilité d’égaliser à 3 points.

Difficile de faire mieux comme rencontre de playoffs. Du trashtalking, de l’intensité, du jeu physique, de la tension. Tout ce qu’il faut pour une rencontre telle que celle-ci. Rendez-vous demain pour le game 2 qui s’annonce tout aussi kiffant !

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