« Pourquoi on dit March Madness ? » Qui ne s’est pas posée la question en tant que fan de basket américain ? Ce terme a bien une provenance et surtout une histoire. Il faut remonter plus de 100 ans en arrière, eh ouais, rien que ça, et n’avait rien à voir avec la NCAA…
Avant de rentrer dans le vif du sujet, revenons sur l’essence même de la march madness. Ce tournoi national concerne les meilleures universités du pays. Grâce à un classement (et des matchs éliminatoires), 68 équipes sont sélectionnées pour essayer de se hisser en finale. Pourquoi c’est si populaire ? Il y a plusieurs choses comme le public, les universités de chacun mais ce qui fait vraiment l’essence même de cette popularité, c’est les matchs qui se jouent directement à élimination directe. En quelque sorte, tout le monde peut battre tout le monde. La March Madness a pris naissance en 1939, du moins le terme en lui même. Avant de s’incruster à la fac, « March Madness » était utilisée pour le lycée et plus particulièrement à Illinois pour qualifier un tournoi né en 1908. Il s’agissait d’un tournoi qui ramenait pas moins de 900 écoles dans le fameux état des Etats-Unis.
Henry V Porter, alors secrétaire adjoint de la direction de l’association du lycée d’Illinois, avait tellement kiffé ce tournoi fou, qu’il l’avait appelé March Madness. Ce terme avait été mis sur papier pour commémorer le tournoi d’État dans un magazine de l’IHSA : »une petite folie de mars peut compléter et contribuer à la santé mentale et aider à maintenir la société sur un pied d’égalité. » Le tournoi d’Illinois a été ainsi appelé mais de façon non officielle. Nous sommes alors en 1939. En 1982, un commentateur de CBS, Brent Musburger, va en quelque sorte le « commercialiser » en l’utilisant et il sera repris maintes et maintes fois repris par des confrères. Brent était alors en charger de couvrir le championnat universitaire. Mais comme on le sait souvent, la justice va s’en mêler et il y aura des pots cassés. Le buzz commence à devenir réel dans les années 80 et 90 et ne quittera plus jamais les terrains universitaires.