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La nuit des Frenchies en WNBA : Iliana Rupert brille malgré la débâcle

WNBA – Iliana Rupert a encore frappé. Et non, ce n’est pas une pub pour une boisson énergisante. C’est juste qu’en deux matchs de WNBA avec les Golden State Valkyries, la Française commence déjà à faire du bruit. Face au Connecticut Sun, elle a planté 13 points avec une aisance qui ferait rougir bien des vétérans, même si son équipe, elle, a pris l’eau de toutes parts (94-65). Une soirée frustrante pour les Valkyries, mais pleine d’espoir pour Iliana Rupert.

On ne va pas se mentir, le match a tourné au vinaigre pour Golden State, totalement dépassée par un Sun en feu (51% au tir, 94 points marqués, meilleure perf’ de leur saison). Mais Iliana Rupert, elle, a gardé la tête haute. En seulement 22 minutes, l’intérieure de 24 ans a compilé 13 points (5/7 au tir, 3/4 à 3pts) et 4 rebonds, dans une prestation aussi propre que prometteuse. Deuxième match WNBA avec les Valkyries, deuxième performance solide. La Française s’adapte à la ligue avec un calme olympien ou plutôt parisien.

Mais Iliana Rupert n’était pas seule à porter le drapeau tricolore. Elles étaient six Françaises sur la feuille de match, un petit record en soi. Côté Sun, Bria Hartley (15 points) a allumé la mèche dès le premier quart-temps. Pendant que Leïla Lacan faisait danser les lignes adverses avec 6 interceptions et 8 points. Moins de temps de jeu pour Migna Touré (4 minutes), mais sa présence n’en reste pas moins symbolique.

Chez les Valkyries, c’était un peu plus compliqué. Janelle Salaün a inscrit 9 points avec sa combativité habituelle. Carla Leite en a ajouté 5 malgré un manque d’adresse derrière l’arc (0/3). Au final, seule Iliana Rupert aura vraiment tiré son épingle du jeu, dans une soirée difficile à digérer collectivement.

Golden State est pour l’instant 9e de WNBA, à une toute petite marche des Playoffs. Rien d’insurmontable, mais il va falloir enclencher la vitesse supérieure. Et Iliana Rupert pourrait bien être la clé. Son profil polyvalent, son tir fiable, et sa maturité précoce font d’elle une pièce centrale dans les ambitions de l’équipe. Avec seulement deux matchs dans les jambes, elle a déjà prouvé qu’elle pouvait faire basculer une rencontre. Le coach Natalie Nakase tient peut-être là son facteur X.

Alors oui, perdre de 29 points, ce n’est jamais drôle. Mais si les Valkyries veulent encore croire aux Playoffs, Iliana Rupert semble être la meilleure raison d’y croire. En deux matchs, elle a montré son importance dans le collectif et ce rêve commun pour l’équipe. Et vu comment elle démarre, il se pourrait bien que son nom devienne rapidement incontournable de l’autre côté de l’Atlantique. Golden State cherche une étoile ? Ils ont peut-être trouvé leur Rupert.

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