Cette nuit, les bleues ouvraient à leur tour les jeux olympiques contre le pays le hôte, le Japon. La France a perdu cette nuit à une heure pour le moins tardive mais avec une superbe qualité de jeu.
Encore une fois, France TV a fait les choses bien en déplaçant le match de France 4 à France 2 et petit événement, Céline Dumerc était aux commentaires et on peut parler de baptême du feu. C’était sa première derrière le micro et elle a assuré avec David Malarme. Mais revenons en au match qui a débuté à 3 heures du matin, contre le Japon. L’entame est solide, un 1er quart-temps maîtrisé d’une main de maître. Sauf que les Nippones sont doués avec le ballon. Grâce à une qualité de drive, on est incapable de rester devant le porteur du ballon, de quoi libérer leurs shooteuses et leur adresse à 3 points parle pour elle : 11/23 à 3 points. Endy Miyem (12 points) mène la barque en première mi-temps avant la terrible seconde mi-temps où le Japon va montrer sa véritable valeur.
Alors qu’on était devant au score, le Japon balance à foison à 3 points jusqu’à prendre 8 points d’avance. Cela devient difficile de marquer. Outre Gabby Williams, les joueuses n’arrivent pas à gérer la pression défensive à cause de nombreuses prises à 2. En effet, la trap sur pick and roll a été l’une des clés du match. Sandrine Gruda a failli sauver notre peau avec ses 18 points. Avec son magnifique turnaround jumper à la manière d’un Kevin Garnett, Sandrine nous maintient en vie en inscrivant plusieurs shoots de suite. Bien aidée par Helena Ciak, la France fait le boulot à l’intérieur mais c’est toujours la même histoire, impossible de gérer les paniers à 3 points. Que dire de l’absence de Marine Johannes dans le money-time… Gaby Williams a beau nous faire revenir à 6 secondes de la fin, le mal était fait.
Cela pourrait être un mal pour un bien, les filles valent mieux que ça et elles le savent. Nos bleues le prouveront au fil de la compétition mais il va falloir montrer un meilleur visage.