Miami peut s’en vouloir mais en même temps, la rencontre l’avant nuit passée contre Toronto a certainement pesé. Le Heat a cédé après 12 minutes contre les Celtics, alors que la situation était en leur faveur. Jimmy Butler a score 37 points pour rien et les floridiens repartent avec la victoire.
Sans Marcus Smart, le collectif était bien présent. Jaylen Brown a pris le rôle de superscoreur avec 31 points pour et 28 points pour Kemba Walker. Une victoire de 19 points qui est au final, assez révélateur de la rencontre entre Miami et Boston. N’oublions pas d’évoquer les 19 points de Jayson Tatum, avec un shoot toujours aussi soyeux et les Celtics restent invaincus à domicile. Jimmy Butler termine meilleur marqueur de son équipe avec 37 points mais il était bien seul, et surtout, son équipe a manqué d’énergie, surtout en défense. Le Heat est connu pour être une des meilleures équipes dans les 1ers quart-temps. Les coéquipiers de Winslow le remportent de 8 points mais suite à ça, les siens craqueront peu à peu avec une attaque de Boston en feu. Comme le dit si bien Jimmy Buckets, on a trouvé une équipe pas concentrée, et ne jouant pas ensemble des deux côtés du terrain. Mais ça arrive, la saison est longue, qui puis est le coach n’était pas présent.
Le 2ème quart-temps sera celui de la rupture avec un 32 à 16 pour les hommes de Brad Stevens. Les arbitres ont été assez durs avec le Heat puisqu’en une mi-temps, les malheureux Heatles n’avaient droit qu’à un petit lancer, pendant que les Celtics en avaient tenté plus de 10. La chaleur à 3 points a fait la différence avec les verts et blancs qui terminent sur un somptueux 16/41 de loin. Boston fera son trou à la fin du 3ème quart-temps et l’écart est déjà fait. Le reste ne sera qu’à faire tourner l’horloge. Miami a donc pris l’eau en défense, sans parler du manque de concentration, ce qui leur a fait perdre beaucoup de ballons et Jimmy Butler n’a jamais pu se mener l’équipe à la victoire.
Une défaite qui fait mal, surtout après la magnifique victoire du côté de Toronto. Quant aux Celtics, ils s’en sortent même sans Marcus Smart et prouvent que leur attaque à la maison n’a rien à envier à celle à l’extérieur. Par la même occasion, Boston repasse 2ème à l’est.