Heureusement que les coachs sont parfois là pour coacher leurs joueurs. Certains joueurs sont nés pour défendre les meilleurs attaquants adverses. Ce n’est pas vraiment le cas de Rudy Gobert, il n’est pas un stoppeur à proprement parler. Toutefois, la défense ne s’arrête pas à ça. S’il n’est pas le meilleur pour stopper les pivots adverses, personne ne lui arrive à la cheville pour avoir un impact global sur une équipe adverse. Que ce soit avec ses contres ou tout simplement sa présence, il fait changer à lui seul le plan de jeu offensif d’une attaque, ce que ne comprend visiblement pas Patrick Beverley :
« Si je suis le défenseur de l’année, je vais toujours garder le meilleur joueur, peu importe ce qui arrive. Je ne vais pas m’en dédouaner. Je ne veux pas descriditer Royce O’Neal ou qui que ce soit dans leur équipe mais si je suis le défenseur de l’année, je ne vais pas défendre Royce O’Neal. Je vais défendre Mike Conley, je vais défendre Donovan Mitchell, je vais défendre Bogdanovic. Tu as Rudy Gobert qui a défendu Vanderbilt. Et à chaque fois j’entends que c’est le meilleur défenseur de l’année… donc peu importe. »
Patrick Beverley pense que Rudy ne mérite pas son titre de dpoy. A la mi-temps, il avait déjà évoqué le sujet mais après avoir perdu de plus de 30 points, cette sortie n’a aucun sens. Karl-Anthony Towns a terminé à 22 points mais son équipe a shooté à 40%. C’est exactement pourquoi Rudy Gobert est payé et a remporté plusieurs titres de défenseur de l’année.