NBA – Evan Fournier n’a pas la langue dans sa poche et une fois de plus, il le montre en démontant la nouvelle génération et plus précisément les jeunes français. Si sur le fond, le joueur a en partie raison, c’est plus un problème générationnel que français. Attention, ça pique !
C’est un sujet qui est revenu encore et encore et encore ces dernières semaines. Quelle place des jeunes français en NBA et notamment dans le milieu du basket ? On peut le voir depuis maintenant quelques années, les français ne sont plus au niveau d’antan. Evan Fournier, Tony Parker, Boris Diaw, Nicolas Batum, Rudy Gobert ont réussi leur carrière, ils ont su apporter, ont été des joueurs majeurs mais surtout, sont restés dans la ligue avec un vrai rôle. C’est plus compliqué pour la nouvelle génération. En réalité, aucun des nouveaux joueurs n’arrive à vraiment peser et pour les anciens, c’est parce qu’ils n’ont pas réussi à s’imposer dans leur propre pays – autrement dit la France – il est ainsi quasi impossible de le faire dans le meilleur championnat du monde. Evan Fournier a ainsi des mots durs pour évoquer les plus jeunes, ce qu’il avait déjà répété à la presse il y a peu mais en moins virulent :
« Je vais te dire cash ce que je pense, ils sont complètement tarés. Ils sont matrixés les gamins. Pour moi il y a un truc qui a tout changé c’est l’importance des réseaux sociaux. Avec Instagram tu as des gamins qui explosent à 15 ans. Ils ont une fanbase et ils ne se rendent pas compte de ce que c’est. J’ai l’impression que de plus en plus ils ne jouent plus pour l’amour du game, ils jouent plus pour ce qui va à côté : la célébrité, le style de vie. Moins pour j’aime le basket, j’aime la compétition.
Ca se ressent dans les équipes de France jeunes. Je ne ressens plus trop les gamins qui sont là pour faire leur compet, c’est plus un showcase. il faut que je me positionne pour la draft. Nous on fonctionnait jamais comme ça. On se disait on donne le meilleur de nous-mêmes, on veut gagner le titre et je donne le meilleur. Ca, me permettra d’être drafté si je suis bon.
Maintenant ça a trop changé. Tu vois les gamins qui ne respectent plus le fait qu’il y ait des Français en NBA, qui jouent bien, ils ne se rendent pas compte à quel point c’était dur, on a galéré, on s’est entraîné. Pour eux, vu qu’on est plus nombreux en NBA désormais, c’est un acquis presque. Genre : ouais, bon, je suis pas mal, donc je vais y arriver. Non gros, c’est une mission. »
Qu’on soit d’accord ou non, c’est très intéressant d’entendre Evan Fournier à travers ce podcast de Tony Parker. Cela ne fera pas plaisir à la nouvelle génération mais forcément qu’il y a un peu de vrai là-dedans..
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