C’était une obligation, les Warriors se devaient de l’emporter pour ne pas quasiment dire adieu à la finale. Revenir d’un 2 à 0 à l’extérieur, n’est jamais arrivé ces 20 dernières années. Stephen Curry s’est chargé de scorer mais c’est bien la défense collective qui a tout changé, sans oublier d’évoquer un jeu d’attaque retrouvé. Boston n’avait pas pris une telle fessée depuis des mois.
Boston se retrouve secoué après cette défaite mais les hommes d’Udoka doivent mettre les choses en perspective. Les Celtics ont fait leur job en ramenant au moins une victoire sur les deux en Californie. Jaylen Brown avait pourtant bien commencé le match en prenant feu et puis Draymond Green a joué les lascars. En jouant très physique et en dépassant clairement la ligne, l’intérieur est rentré dans la tête des Celtics. C’est d’ailleurs un miracle de le voir encore sur le terrain après la mi-temps. Hormis son attitude, le vétéran a lâché une grosse prestation, notamment défensivement. Jayson Tatum a aussi été étincelant en première mi-temps, pour essayer de maintenir son équipe à flot avec l’aide de Derrick White. Gros problème néanmoins, le reste de l’équipe ne répond pas présent. Al Horford est mauvais avec 2 points au total, idem pour Marcus Smart. Les deux joueurs ne cumuleront que 7 shoots tentés, ce qui n’est clairement pas assez pour aller chercher la victoire. Les deux « Jays » brothers ont commencé fort la rencontre mais la défense adverse a su s’ajuster, notamment après la mi-temps. Les coéquipiers de Grant Williams ont proposé un basket parfois trop précipité et ça a fini par causer leur perte.
Bien entendu, les Warriors ont montré à quel point ils sont les rois du 3ème quart-temps avec un run monumental de 35 à 14. Jordan Poole aura été le grand homme de cette période avec 17 points à lui seul. On notera bien sûr son buzzer beater absolument fou du milieu du terrain qui lancera officiellement le garbage time. Kevon Looney rajoute 12 points, pendant que Klay Thompson et Andrew Wiggins scorent 11 points chacun. Mais n’oublions pas de parler de Stephen Curry, qui est un vrai diable pour la défense de Boston, incapable de l’arrêter. Marcus Smart aura tout tenté et Udoka a par la suite voulu changer avec Jayson Tatum, rien n’y fait. En confiance, il a toujours scoré par « run » avec des shoots venus d’ailleurs. Comme souvent, il a su utiliser les écrans pour se libérer et le manque de communication, en plus des balles perdues, n’ont en rien aidé les Celtics.
Une victoire 107 à 88 avec beaucoup de caractère. Golden State a montré qu’en défendant et avec des seconds couteaux qui répondent présents, l’équipe n’était alors pas du tout la même. Rendez-vous mercredi pour le prochain match qui s’annonce décisif.
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