Kyle Lowry et Pascal Siakam montrent qui sont les boss : la destinée changée à 0.6 seconde près, Toronto est revenu à égalité

Source photo : Twitter Raptors

C’est ce qu’on appelle « se jouer à rien ». Toronto était censé être mené 3 à 0 mais aujourd’hui, la franchise canadienne est bien à égalité dans cette série. Kyle Lowry, Pascal Siakam et Fred Vanvleet ont montré la voix malgré leur maladresse. Boston a tout tenté, en vain malheureusement.

La rencontre de cette nuit a été un vrai match de playoffs. De la défense, moins de 3 points qu’à l’accoutumé et une guerre de tous les instants. Elle avait d’ailleurs quelques points commun avec le match 3, comme par exemple Kyle Lowry, qui rentre 8 points très tôt la rencontre. Les deux équipes se « maîtrisent » en première mi-temps, avant que les Raptors créent un petit écart dans le 3ème quart-temps, qu’ils ne perdront jamais par la suite devant une équipe incapable de rentrer le moindre shoot extérieur. Bien meilleurs en défense, les hommes de Nurse ont réalisé un marquage à la culotte sur les extérieurs, notamment à 3 points. Peu coutumier du fait, Boston shoote à un horrible 7/35 au shoot. Principal symbole d’une équipe victime de la défense de Toronto mais aussi de la maladresse, Jaylen Brown qui finit à un vilain 4/18. Seul joueur à dépasser la barre des 20 points, Jayson Tatum fut bien seul (24 points).

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Ce buzzer beater a donc fait du mal à toute une équipe. Toronto a mieux joué, a joué avec force, on pourrait même dire sécurité. Pascal Siakam a envoyé la sauce à 3 points, peut être trop (2/13) mais il a dominé en attaque. Le Pascal Siakam qui répond donc aux critiques, alors que sur la série, il a été très bon globalement. Sauf que voilà, un go to guy est censé apporter en attaque et que tout le monde se concentre sur la case points. Les sceptiques ne seront pas déçus avec 23 points et aussi 11 rebonds. Autre homme fort des Raptors, Kyle Lowry. Après avoir agressif, il a perdu un peu d’adresse au fur et à mesure de la rencontre. Quand est venu le money-time, il a su se montrer efficace des deux côtés du terrain, au grand bonheur des Raptors. Lui aussi dépasse la barre des 20 points. Boston aurait pu y croire, avant que Jayson Tatum réalise une faute offensive à 32 secondes de la fin.

Une victoire qui fait du bien au moral mais aussi au mental. Ne jamais sous-estimer le cœur d’un champion. Les matchs se jouent parfois à rien et ce buzzer beater de OG, peut être le début d’une grande histoire. Le chemin est encore long, la série est plus ouverte que jamais.