Indiana – Philadelphie était la seule rencontre de la nuit (5 au total), qui n’était pas diffusée sur ESPN et ce fut pourtant la plus qualitative. Tout cela grâce à un homme nommé TJ Warren, qui a tout simplement pris feu et réalisé le meilleur match de sa carrière.
Victor Oladipo était annoncé avec 28 à 30 minutes grand maximum, Sabonis n’est plus dans la bulle, Brogdon était forfait. Philadelphie était censé gagner avec la manière mais TJ Warren est sorti de nulle part et a assassiné ses opposants, les uns après les autres : 53 points à 20/29 au shoot, 9/12 à 3 points sans oublier ses 4 rebonds et 3 passes. Le joueur n’a rien forcé et a montré une efficacité rarement vue pour une performance pareille. On ne dira pas qu’il a joué comme un rôle player mais c’est tout comme. Indiana l’a souvent trouvé esseulé sur demi-terrain, en transition et il a aussi su se créer son propre shoot avec quelques swishs difficiles. Ce qui aura le plus choqué dans cette rencontre, c’est le manque d’adaptation de Brett Brown. T.J s’est souvent retrouvé seul, à cause des défenseurs qui passaient sous les écrans. Le seul changement tactique aura été de mettre Ben Simmons sur le sniper du jour. Rien n’a changé puisqu’il a continué de planter. Il n’a jamais été doublé ou trappé, même sur pick and roll, ainsi sa zone de confort était toute trouvée pour un match historique.
Il n’en faut pas oublier la performance irréelle de Joel Embiid dans ce match : 41 points, 21 rebonds et 4 passes. Quand il n’était pas sur le terrain, Philadelphie ressemblait à un champ de ruines. La série encaissée dans le 1er quart-temps (17 à 0) était assez symbolique. Lorsqu’il est sur le terrain, Jojo était à un plus minus de +21. Tobias Harris a apporté 30 points et s’est même montré gourmand au shoot (12/29). Al Horford a su marquer quelques points mais là encore, a erré comme un fantôme, n’ayant aucun impact. Après un 3ème quart-temps solide, Philadelphie aurait pu l’emporter en restant sérieux. L’équipe de Brett Brown se plantera en beauté dans le money-time en encaissant 46 points. Dans la dernière minute, T.J Warren plante deux shoots assassins dont celui pour tuer le match.
Sans faire injure à T.J Warren, il y a beaucoup de questions à se poser pour Philadelphie. S’il n’arrive pas à ralentir ce genre de joueur ou même à s’adapter, comment imaginer le faire contre des joueurs elites en playoffs ? L’équipe a assuré qu’elle reviendrait plus forte. Cette nuit, on a tout simplement revu celle qui s’est produite à l’extérieure toute la saison. Dépendant de Joel Embiid, les Sixers étaient sans âmes, collectionnant les turnovers, avec peu d’intensité. Le roster est trop talentueux, des deux côtés du terrain, un fait rare, pour que cette équipe ne soit que 6ème. C’est le job de Brett Brown de faire évoluer les siens à un autre niveau.
Le backourt Holiday – Oladipo a été très complémentaire et a su être solide des deux côtés du terrain. Sans faire de bruit, il a été important en rentrant des shoots qu’il avait l’habitude de mettre quand il était à 100%. Montrant des signes positifs, la nuit sera douce du côté d’Indiana avec tous ses éléments positifs.
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