Kevin Durant est sans doute possible l’un des meilleurs scoreurs de l’histoire de la NBA. Cela ne l’empêche pas d’être un redoutable défenseur, même si on a tendance à ne pas le mentionner quand on évoque la panoplie du bonhomme, alors que Jayson Tatum a bien compris de quoi il était capable.
Si l’on dit Kevin Durant, on pense à un ailier scoreur capable de marquer dans toutes les conditions. Tir à mi-distance, finition près du cercle, shoot à trois points, fadeway, lancers-francs, KD est capable de tout faire en attaque. Pourtant, Durantula n’a jamais cessé de progresser sur le plan défensif tout au long de sa carrière. Son 2m08 lui permet d’avoir un avantage de taille, décisif pour attaquer, mais aussi lorsqu’il s’agit de défendre. Devenu un contreur sérieux avec l’expérience, Kevin Durant profite de ses qualités physiques et athlétiques pour poursuivre son vis-à-vis et l’empêcher de marquer au moment opportun.
Face à Boston lors du Game 2, Durant n’a pris que 12 tirs mais a cadenassé Jayson Tatum tout le long du match. Hormis le doigt de l’oeil involontaire empêchant le Celtic de revenir sur le terrain, KD a neutralisé la seule menace potentielle lors de la première période. 7 rebonds défensifs, 4 contres pour le joueur des Nets, mais surtout un Tatum limité à 9 points et une réussite de 3/12 au tir. Durant s’est imposé physiquement face à son adversaire. Ses longs bras et ses déplacements rapides ont longtemps intimidé JT tout en restant collé à lui pour éviter que lui prenne de la vitesse. Excellent attaquant, KD n’avait pas besoin qu’on lui dise qu’il était un bon défenseur.
« J’ai l’impression de toujours avoir été un bon défenseur. Plus tôt dans ma carrière, on me demandait de scorer pour mon équipe, on avait des défenseurs qui étaient là pour défendre sur les meilleurs attaquants. Mais je sens que j’ai toujours aidé, j’ai appris à quoi ressembler l’aide défensive. C’est un véritable parcours pour un scoreur d’essayer d’apprendre à défendre en NBA, particulièrement quand on a 18-19 ans. »