Si l’an dernier l’élection du meilleur coach de l’année avait été logiquement remportée par Mike D’Antoni, cette année les challengers sont nombreux.
Bien évidemment, Mike D’Antoni est un candidat crédible de nouveau cette saison. Avec l’arrivée de Chris Paul, ses Rockets se sont encore améliorés et disposent du meilleur bilan de la NBA. Leur attaque est encore plus performante et leur défense a vraiment franchi un cap, au point de devenir un candidat crédible aux finales NBA. Dwane Casey est aussi un des favoris cette année. Si on avait cru dire ça un jour… Jusque-là régulièrement critiqué, le coach des Raptors est leader de la conférence Est et son équipe est passé au niveau supérieur. Terry Stotts est l’autre invité surprise, lui qui conduit les Trailblazers sur le podium de la très relevée conférence Ouest.
Quant au dernier candidat, on parle bien sûr de Brad Stevens. Injustement mis de côté l’an dernier dans cette course au meilleur coach, le tacticien des Celtics a dû faire avec de nombreuses blessures cette saison, surtout sur des éléments majeurs du groupe. Après un coup de mou en Février-Mars, les Celtics se reprennent et sont toujours seconds à l’Est, plus très loin de Toronto. Pour de nombreuses personnes, c’est d’ailleurs à lui que devrait revenir ce trophée. Dès l’ouverture de la saison, il s’est vu amputé d’une de ses nouvelles recrues phare, Gordon Hayward out pour toute la saison. Par la suite, Brad Stevens a dû faire régulièrement sans Jaylen Brown, Marcus Morris, Marcus Smart et même Kyrie Irving. Un facteur qui doit peser dans la discussion même si les Celtics ne sont pas premiers de leur conférence. Récemment, c’est Jaylen Brown qui confirmait ça au Boston Herald :
« Regardez ce qu’on arrive à accomplir en étant en sous-effectif. Beaucoup de nos titulaires ont raté plus de dix matchs et nous avons pourtant remporté plus de 50 rencontres. Si quelqu’un mérite ce trophée, c’est bien Brad. »
Dur d’être objectif de la part de Brown, il n’empêche que son argument tient tout à fait la route. En revanche, lorsqu’on en parle au principal intéressé, le son de cloche est différent, malgré sa belle série de 6 victoires dont la dernière face aux Raptors.
Brad Stevens on COY race: “Could care less. There’s 29 other great coaches & just to be a head coach in this leaue is enough. It’s super hard. There’s no way I would ever consider myself to be in that race. Dwane should be at the top of anybody’s list & that’s the way it goes.”
— Jared Weiss (@JaredWeissNBA) 31 mars 2018
« Je ne pourrais pas moins m’y intéresser. Il y a 29 autres grands coachs dans cette ligue. Impossible que je me considère être dans cette course. Je pense que Dwane Casey devrait être à la tête de la liste de tout le monde. Ce qu’il fait est spécial. »
29 ? Brad est gentil mais jusqu’aux dernières nouvelles, des gars comme Alvin Gentry ne sont pas des grands coachs, désolé et ce n’est pas un poisson d’avril.