C’était le sujet chaud de la journée. Faute pas faute de Towns ? Peu importe, il fait le guignol en conférence de presse et on adore !
T’es pas basketteur ? On va faire une petite leçon. Une chose à respecter quand on joue, c’est lorsqu’on shoote avec la planche, il faut annoncer avant pour éviter de se prendre des tomates à la fin de la session.
Petit retour en arrière avec un shoot de Paul Pierce pour la victoire des Wizards, lors des playoffs 2015. L’affreux Chris Broussard lui demande alors s’il avait annoncé la planche, The Truth lui répond telle une phrase d’Hollywood :
« I CALLED GAME »
Cette fois-ci nous sommes en 2017 et lorsque le reporter demande à Andrew Wiggins s’il avait annoncé la planche, lui répond timidement « Non ». Mais quand t’as des coéquipiers qui t’enflamment, tu kiffes et c’est ce que va faire Karl Anthony Towns qui répondra « HE CALLED GAME ». Taj Gibson nous apprend que cette remise en jeu est tout sauf une surprise car il travaille très souvent cette situation à l’entrainement :
« On s’entraîne à faire ça 6 fois tous les jours à l’entraînement. Une fois que j’ai le ballon, mon boulot est de le sortir, d’être patient, de chercher le gars ouvert qui va pouvoir courir. J’essayais de trouver Jeff mais Wig était complètement ouvert. KAT a fait ce qu’il est censé faire, backscreen, et le reste appartient à l’histoire. »
Outre le croche pied, chassé, tacle glissé, tout ce que vous voulez, l’action en elle même est magnifique. Loin d’être un Klay Thompson dans l’âme, Andrew Wiggins est quand même un bon shooteur, surtout en progression. Pour lui, c’était sûr que ça rentrerait, peu importe la façon :
«Je pouvais pouvoir combien de temps il restait. Je me suis rapproché autant que possible et j’ai envoyé. Tout a parfaitement fonctionné. Taj m’a trouvé. KAT a posé un super écran. Quand le ballon a quitté mes mains, je l’ai super bien senti.»