Brillant dès ses débuts en NBA, Karl-Anthony Towns a le potentiel pour dominer la ligue à son poste. Avec les mixtapes qu’il est en train de lâcher en ce moment, il semblerait que le pivot ait décidé que cette saison serait celle de la confirmation.
Pour être honnête, KAT a déjà prouvé ces dernières saisons qu’il était bel et bien l’un des meilleurs joueurs de la ligue à son poste. Sa première saison aux Timberwolves était un vrai modèle d’adaptation et il n’a pas fallu longtemps pour que le pauvre (et fainéant) Andrew Wiggins soit relégué à un rôle de lieutenant. Grand, solide, mobile, technique, adroit, les adjectifs manquent pour complimenter Karl-Anthony Towns et certains ont même déjà osé les comparaisons avec un certain Tim Duncan.
Sans être catastrophique en défense , Karl-Anthony Towns ne pesait pas autant qu’il l’aurait dû, avec un manque d’agressivité qui lui a souvent été reproché, et une tendance à ne pas toujours être dans le timing juste de ce côté du terrain. Enfin totalement débarrassé de son bourreau Jimmy Butler, KAT s’épanouit parfaitement dans le système de Ryan Saunders et son activité près de son cercle est incroyable. Bien placé, agressif au rebond et sur l’homme, le joueur a semble-t-il écouté les critiques qui lui étaient adressées et ça se voit, sur le terrain comme dans les stats : le pivot tourne à 3 interceptions et 2 contres de moyenne en plus de 13.3 rebonds captés par rencontre !
Et attention, ce n’est pas comme si cette nouvelle dépense d’énergie en défense l’empêchait de briller en attaque. Non au contraire Towns se paye le luxe d’être absolument INDEFENDABLE par tous les intérieurs qu’il rencontre. Au poste, à mi-distance, à 3-points, en mouvement comme en catch&shoot, sa palette offensive est sans limites. Et ne comptez pas sur lui pour arroser, sa sélection de tir est toujours aussi irréprochable, avec des moyennes hallucinantes : 52.5% au tir dont 51.7% à 3-points ! Chirurgical.